6e édition du concours Matiah Eckhard : « Lueur crépusculaire » du Congolais Tristell Mouanda Moussoki remporte le premier prix

Mardi 12 Mai 2020 - 15:15

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La présidente du jury du prix international de poésie Matiah Eckhard édition 2020 a désigné le congolais Tristell Mouanda Mousssoki lauréat de ce concours qui a pour vocation de s’ouvrir à l’expression des sensibilités des jeunes du monde entier âgés de 12 à 25 ans.

Le concours Matiah Eckhard, est organisé par l’association Euromédia communications. Il est dédié à la mémoire de Matiah Eckhard, jeune poète et musicien disparu à l’âge de 19 ans, en janvier 2014. Le concours Matiah Eckhard s’adresse à tous les jeunes auteurs qui souhaitent emprunter un chemin poétique afin de retrouver un esprit libre et ouvert sur le monde. Ils sont amenés à exprimer en poésie  leur vécu, leur vision du monde, leur conception de l’amitié et du partage. L’édition 2020 s’est tenue sur le thème « Ecrire ensemble, vivre ensemble ».  Parmi les critères, le poème devra comporter un titre et être écrit sous une forme poétique versifiée ou non. Les poèmes peuvent être réalisés de manière individuelle, on peut également soumettre au jury des textes collectifs ou dans le cadre d’un enseignement. Un candidat doit présenter un seul poème. Dans certains cas, le poème peut être accompagné d’un dessin ou d’une image.

Ces poèmes ont été transmis avant le 31 mars au jury, qui a porté son attention sur  l’intérêt, l’originalité et la profondeur du texte, le style, le rythme du poème, le respect des règles de grammaire et d’orthographe. Le jury présidé par Angela Biancofiore et composé des professeurs, écrivains, éducateurs, directeurs de revues littéraires a désigné pour le premier prix catégorie université : Tristell Mouanda Moussoki (étudiant originaire du Congo, résidant en Chine, Ghuizou) pour son œuvre Lueur crépusculaire ; premier prix ex aequo catégorie lycée : Claudia Caprara (résidant à Rome) pour son œuvre Victime suicide et Télias Llaurency (du lycée Feuillade, Lunel) pour son œuvre Renaissance; premier prix catégorie collège : Jules Pïgner, du collège André Abbal, Carbone (31) pour son œuvre L’horloge de la vie.

S’agissant des attributions des prix, le premier prix bénéficiera d’un bon d’achat en librairie de 300 euros ; le deuxième prix d’un bon d’achat en librairie de 200 euros et le troisième prix d’un bon en librairie de 100 euros. Des cadeaux seront également offerts aux lauréats ayant reçu une mention spéciale du jury (livres, CD sur la poésie), une attestation aux lauréats.

Extrait du texte « Lueur crépusculaire »

J’ai vu au-delà des souffrances ; Mes veilles nuits qui demeurent ma grande marche ; J’ai vu au-delà des souffrances ; Les yeux qui ont trahi l’histoire de l’humanité ; Naître à nouveau est devenu un rêve ; Ce qui demeure lumière c’est écrire ; Ecrire pour lutter contre les infections perlières ; Qui endeuillent nos cœurs ; Ecrire pour lutter contre la faim ; Ecrire pour communier l’éternité ; Naître à nouveau est devenu un rêve ; Ce qui demeure lumière c’est écrire ; Au commencement était le verbe ; Il est la magie du chant ; Malgré les tempêtes qui ont blessé mon âme ; Malgré la négligence de l’homme ; Malgré la trahison de la nuit ; Ce qui demeure lumière c’est écrire ; Ecrire pour blâmer la méchanceté des ténèbres ; Ecrire pour aller à la rencontre des dieux ; Au bout des nuits ; Il y a des verbes qui murissent notre plus long chemin vers la liberté ; Il y a des verbes qui nourrissent les seins des femmes ; Car vivre c’est écrire l’Homme ; Vivre c’est écrire l’histoire ; Vivre c’est écrire la fertilité de la rosée ; Au bout des nuits ; Il y a des chemins d’amour ; Il y a lueur du crépuscule ; Il y a des idées vierges ; Ce qui demeure lumière c’est écrire ; Mâtinons nos regards ; Mâtinons nos écrits ; Mâtinons nos douleurs ; Mâtinons nos voix ; Au-delà du rêve …

Notons que le jeune congolais Tristell Mouanda Moussoki est à son troisième prix du concours de poésie depuis le début de l'année 2020. Il s’agit, entre autres, du Premier grand prix Thomas Sankara obtenu au Burkina Faso ; du premier prix Rene Philobe obtenu au Cameroun en 2020  et du récent prix Matiah Eckhard obtenu en France en 2020.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Le jeune poète Tristell Mouanda Moussoki (crédit photo/ DR)

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