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71e édition du Festival de Cannes: le Congo à l’honneur

Samedi 7 Avril 2018 - 13:31

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L’Association française Brazzaville capitale de la France libre  a porté son dévolu sur le Congo, pour représenter tout le continent africain au grand rendez-vous international  du cinéma, la 71e édition du Festival international de Cannes, qui se déroulera du 8 au 19 mai.

Gageons qu’après plusieurs appels du pied par les organisateurs du Festival, et à l’image du septième art au Congo qui semble prendre un nouveau départ fulgurant, le pays sera réellement présent à travers un panel représentatif de ce dont il regorge de talents dans cette industrie, sous la conduite du doyen Sébastien Kamba, légende vivante du cinéma congolais. Il y va de son grand intérêt.

Pour ce faire, peut-être devrions-nous nous faire violence, mais là encore, ce serait un mal nécessaire, donc avis aux mécènes patriotes.

Il faut comprendre que la vague aux dents longues et acérées de réalisateurs, scénaristes, acteurs et autres opérateurs culturels contemporains tient à affirmer son talent,  en témoignent les dernières sorties qui font l’unanimité auprès des cinéphiles.

Les Congolais sont ainsi invités cette année à vendre, en général, un continent tout entier et, en particulier, ce pays si cher au général de Gaulle qui avait fait de sa capitale, Brazzaville, également celle de la France libre. La représentation de l’Afrique par le Congo devra se faire  aussi bien sur les  plans culturel, touristique qu’économique ou géopolitique.

La ville surmédiatisée de Cannes, capitale du 7e art, devrait servir de plate-forme afin qu’à travers le cinéma congolais, Français et étrangers s’enivrent de  l’aura de Cannes la prestigieuse, mais aussi du talent africain.

Il faut reconnaître que cette visibilité internationale est une opportunité réelle pour tisser des relations constructives avec les représentants d'autres pays, les institutions, organisations professionnelles, producteurs, mécènes, etc. Ainsi le Congo y est-il convié pour promouvoir, entre autres, les industries culturelles, ses patrimoines touristiques et environnementaux…Il lui a été proposé d’y participer cette année afin qu’il enrichisse son image et sa notoriété au plan culturel, mais aussi comme destination touristique sur laquelle il faudra désormais compter.

Cette aubaine à saisir devrait permettre un renforcement des échanges dans les domaines du cinéma, de l’audiovisuel ainsi que le gain de nombreux partenaires culturels, touristiques et industriels. Ceci encouragé et encadré par la multitude des médias internationaux qui y seront présents.

Il est, en outre, prévu le 12 mai, dans les Salons de l’hôtel Majestic, la projection de courts métrages institutionnels de 15 h à 19h sous le parrainage d’une grande figure du cinéma américain, suivie d’une conférence de presse par des officiels (ministres, ambassadeurs, représentants officiels de la République du Congo) dans le but de présenter l’environnement culturel, touristique et économique du pays ainsi que ses entreprises par secteur d’activités. Si cela n’est pas une réelle opportunité à saisir avec empressement,  que souhaiter d’autre pour donner un sacré coup de pouce à sa visibilité, en général, et à l’industrie cinématographique dont il est question, en particulier ?

 

 

Ferréol Gassackys

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Édition Quotidienne (DB)

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