7ème Art : le débat sur la relance effective du cinéma au Congo préoccupe les grands esprits

Samedi 25 Juin 2016 - 18:16

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Le ministre de la Culture et des Arts, Léonidas Carrel Mottom Mamoni, a reçu en audience, le 24 juin à Brazzaville,  le Pr Balufu Bakupa-Kanyinda, de l’université de New-York avec qui ils ont discuté de la relance  du cinéma Congolais.

« Le ministre tient à la reprise des activités du cinéma afin qu’il soit le porte-étendard de la culture congolaise. Nous commençons en fait à analyser le plan futur pour la continuation de ce secteur », a indiqué Balufu Bakupa-Kanyinda.   

Sur le plan international actuellement, le Congo est un peu absent du cinéma car les derniers films sont ceux du cinéaste, David Pierre-Pila. Par contre, l’hôte du ministre a reconnu que le Congo fût l’un des pays en Afrique centrale qui regorgeait plusieurs réalisateurs, dès les débuts de cet art de la représentation qu'est le cinéma.

Le Pr Balufu Bakupa-Kanyinda a également reconnu que le projet de relance et de l’essor du cinéma Congolais est une bonne initiative mais l’action des jeunes doit être propulsée. L’essor du septième art, a-t-il ajouté,  requiert aussi la multiplication d’espaces de projection de film.

« La culture n’est pas seulement de la musique bien qu’elle occupe 80% dans l’imaginaire. On devient cinéaste en regardant les films des autres. Il faut former les jeunes pour produire. Les jeunes doivent fréquenter les ciné-clubs pour avoir les modèles et plus d’idées sur le cinéma. Il faut pousser les jeunes à avoir dans les quartiers, des salles des vidéos projecteurs » ,estime Balufu Bakupa-Kanyinda.

Le ministre de la culture et son hôte ont aussi discuté de l’économie musicale dans le cinéma notamment sur les possibilités de lier deux festivals à savoir : le Fespam et le Fespaco. « En fait quand vous regardez un film, il y a en même temps une bande musicale qui se déroule. Dans l’économie musicale cette bande produit de l’argent mais chez nous on a l’impression que ça ne produit que du divertissement. C’est en réalité une économie qui relie les producteurs de musique aux réalisateurs de films car la musique du film est une narration particulière », explique, Balufu Bakupa-Kanyinda.

Le ministre a pour sa part souligné les avancées du Congo dans le cadre de la diplomatie culturelle. Il a de cet fait  articulé au passage sur l’apport du Congo dans la rédaction de la charte de la renaissance culturelle africaine et l’engagement écrit de l’Union Africaine visant à soutenir le Fespam.

« Les autorités Congolaises ont regagné Brazzaville, après la mission dAddis-Abeba, avec un engagement ferme de l’Union Africaine tenant à soutenir le Congo dans l’organisation du Fespam, depuis près  de vingt et un ans », s’est réjoui le ministre, Léonidas Carrel Mottom Mamoni.

Fortuné Ibara

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