Affaires foncières : la famille Mpiaka en guerre contre deux officiers des Fac

Mardi 4 Août 2015 - 18:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La famille Mpiaka s’est insurgée, le 04 août à Brazzaville, contre deux officiers de l’armée congolaise pour menace de mort, suspicion de vente et occupation illégale de leur domaine terrien, un espace d’une superficie de plusieurs hectares.

Selon Célestin Bokouabassa Mpiaka, petit-fils de ladite famille et un des héritiers : « Ces officiers de l’armée foulent au pied le jugement civil n°532 rendu par le tribunal de grande instance de Brazzaville en date du 13 juin 2014, qui reconnait que le village Batéké Mpiaka (le bled )est la propriété de notre famille. Tout en nous menaçant, ils nous promettent même le pire ».

Les faux propriétaires terriens ont vendu une partie de ce domaine non seulement aux tierces personnes mais aussi à l’Etat. Alors que, le jugement civil et le plan de lotissement présentés à l’issue de cette audience font foi de ce droit de propriété.

Par ailleurs, les propos de menace de mort proférés par les deux officiers de l’armée suspectés dans cette affaire ont contraint la famille à adresser, en date du 23 juillet 2015, deux correspondances : l’une au ministre des Affaires foncières et du domaine Public et l’autre au ministre de la Défense nationale.

« A l’issue d’une des récentes réunions, un des officiers s’est opposé au jugement du tribunal que nous lui avons présenté. Il affirme que pour l’obtention de ce jugement favorable, nous avons corrompu le tribunal de grande instance de Brazzaville » s’est indigné Célestin Bokouabassa Mpiaka.

En dehors des deux officiers de l’armée qui se sont mêlés à ce dossier, Ngola Mongo, représentant du bureau exécutif des occupants du quartier 712 le bled, zone 12, village Batéké Mpiaka reconnait lors d’une audience, qu’« ils sont installés sur les terres appartenant à la famille Mpiaka ».

La famille Mpiaka compte ordonner ultérieurement, l’expulsion de tout occupant de leur site, l’article 711 du code civil reconnaissant que : « la propriété des biens s’acquiert et se transmet par succession par donation, entre vifs ou testamentaires et par l’effet des obligations ».

 La famille Mpiaka encore détentrice de toute la documentation datant de l’époque coloniale pour leur propriété terrien, est en train de défier les présumés propriétaires.

Rappelons que selon les documents datant de  l'époque coloniale, cette famille serait détentrice d’une superficie de mille hectares.

Fortuné Ibara

Notification: 

Non