Afrique de l’Ouest : la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso signent plusieurs accords de coopération

Samedi 30 Juillet 2016 - 14:45

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Au total, treize accords bilatéraux ont été paraphés le 29 juillet, au terme de la rencontre au cinquième sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Il s’agit, entre autres, d’un accord pour la facilitation des activités de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso en République de Côte d’Ivoire ; d’un mémorandum d’entente en matière d’enseignement technique et de formation professionnelle ; d’un accord de service aérien ; d’un accord de coopération relatif aux opérations de recherches et de sauvetage d’aéronefs, et d’une convention de session révisée de l’exploitation des transports ferroviaires.

Le sommet Côte d’Ivoire-Burkina Faso a permis aux deux voisins en froid de réchauffer leurs relations et de renforcer leur coopération notamment dans la lutte antiterroriste.

Le sommet du Traité de l’Amitié et de la Coopération (TAC) qui réunit traditionnellement chaque année les présidents et les gouvernements des deux voisins d’Afrique de l’Ouest n’avait pas eu lieu en 2015 en raison d’une brouille.

« Il marque un nouveau départ, mais surtout un tournant pour nos populations qui attendaient d’être rassurées sur la solidité de notre communauté de destin », a souligné le président ivoirien, Alassane Ouattara.

Pour le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, en première visite à Abidjan depuis son élection fin 2015, « le sommet est un symbole fort de l’exemplaire coopération que nous bâtissons ». « L’amitié et la coopération entre les deux pays ont survécu à nos prédécesseurs et nous survivront aussi », a-t-il présagé.

Signalons que la lutte antiterroriste a été au cœur des débats.

« Les questions sécuritaires font désormais partie intégrante de l’agenda, après les attaques terroristes à Ouagadougou, puis à Grand-Bassam, et en raison de la volatilité de la situation sécuritaire sous- régionale », a jugé Alassane Ouattara.

« Face à la généralisation des actes terroristes, nous devons œuvrer au renforcement des outils régionaux de sécurité collective, approfondir les échanges en matière de renseignement et doter nos pays de capacités de réaction et d'intervention rapides », a-t-il déclaré.

« La Côte d’Ivoire et le Burkina sont confrontés à des défis sécuritaires qui hypothèquent la marche de leurs peuples vers le progrès. Nous devons conjuguer nos efforts », a conclu pour sa part, le président Roch Marc Christian Kaboré.

Les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, deux pays fortement liés qui ne formaient qu’un seul territoire au début de l’ère coloniale sont anciennes. Quelque trois millions de Burkinabé vivent en Côte d’Ivoire. Les deux pays partagent aussi des ethnies communes. Par ailleurs, le Burkina Faso est dépendant de son voisin pour l’accès à la mer et pour les importations.

Yvette Reine Nzaba

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