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Lundi 24 Juillet 2017 - 15:15

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Il aura donc fallu près de deux années pour que soit conduit jusqu’à son terme le processus de modernisation de nos institutions. Deux longues années qui ont vu le Congo se doter d’une nouvelle Constitution, élire sa plus haute autorité le président de la République, renouveler son Assemblée nationale, bref adapter sa jeune démocratie aux exigences de ce temps.

Alors que s’achève cette longue marche sur la voie du progrès force est de reconnaître qu’elle s’est déroulée de façon générale sans heurts, dans un climat plutôt serein contrairement à ce que prédisaient nombre d’observateurs de la scène politique congolaise. À aucun moment, en effet, les appels au désordre et au boycottage des urnes lancés par les tenants de l’opposition dite « radicale » n’ont été suivis sur le terrain. Si bien que les étapes successives de ce changement structurel ont été franchies dans le calme et la sérénité contrairement à ce qui s’était passé lorsque notre pays opta pour le système démocratique à l’issue de la Conférence nationale de 1991.

De ce qui précède ressort l’idée selon laquelle les années à venir, sauf accident imprévisible, seront marquées par une forte accélération du processus libéral relancé au début des années 2000 lorsque prirent fin les guerres civiles qui avaient plongé notre pays dans le chaos. Dotés d’institutions mieux adaptées aux conditions de vie présentes, les Congolais peuvent regarder l’avenir de façon positive, ceci alors même que la crise financière générée par l’effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux pénalise lourdement leur économie et affecte durement leur niveau de vie.

Ce que l’on doit espérer dans le nouveau contexte qui s’instaure c’est que prennent fin les querelles politiques absurdes qui ont marqué les derniers mois. L’opposition, ou plus exactement la formation de l’opposition qui disposera du plus grand nombre de sièges au sein de la chambre basse du Parlement, bénéficiant désormais d’un statut officiel qui lui confèrera d’importants avantages matériels, un véritable débat républicain peut et doit maintenant s’instaurer.

Un débat alternatif qui profitera à tout le monde puisqu’il permettra l’échange d’idées et de projets qui a tant fait défaut ces dernières années.

Les Dépêches de Brazzaville

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