Application de l’accord du 31 décembre : les composantes s’accordent sur la composition du CNSA

Mardi 24 Janvier 2017 - 16:55

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Le bureau de ce nouvel organe d’appui à la démocratie dont la direction a été confiée au Rassemblement sera composée d’un président, de trois vice-présidents, d’un rapporteur et d’un questeur.

Au nombre des avancées enregistrées jusque-là dans les discussions en cours sur les modalités d’application du compromis politique du 31 décembre censé permettre de gérer le pays jusqu’à l’organisation des prochaines élections, l‘on peut citer le consensus qui s’est dégagé autour de la composition de la plénière et du bureau du Conseil national du suivi de l’accord (CNSA). Après moult tractations, les parties prenantes ont finalement mis un peu d’eau dans leur vin pour faciliter l’avancement des travaux tendant à s’enliser. Tout était censé être réglé bien avant le 26 janvier, date à laquelle Étienne Tshisekedi devrait être officiellement notifié dans son statut de président de cet organe d’appui à la démocratie encore en attente de la loi organique l’organisant, laquelle loi devra être adoptée lors de la prochaine session parlementaire. D’où l’urgence qu’il y avait, pour les parties prenantes, d’élaguer les questions ayant notamment trait à sa composition.

Lors de la dernière plénière du 23 janvier, majorité, opposition et société civile se sont mis d’accord sur le fait que le bureau du CNSA devrait être composé d’un président (en l’occurrence Étienne Tshisekedi), de trois vice-présidents, d’un rapporteur et d’un questeur. Le Front pour le respect de la Constitution, la majorité présidentielle et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre devront occuper chacun un des trois postes de vice-président dans une configuration où le principe de la préséance ne devrait pas jouer. Chaque vice-président aura, en effet, une attribution particulière et ils fonctionneront dans une sorte de présidium, apprend-on. Quant aux postes de rapporteur et de questeur, ils sont confiés respectivement à la société civile et au Rassemblement.

Concernant la plénière de cette nouvelle institution d’appui à la démocratie, la majorité présidentielle disposera de neuf membres, le Rassemblement de six, l’opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre et le Front pour le respect de la Constitution de quatre membres.  Quant à l’opposition républicaine de Léon Kengo et la société civile, elles s’en tirent respectivement avec deux et trois membres chacune. Après le consensus sur la composition du CNSA, la gestion du gouvernement demeure, pour l’heure, le plus grand enjeu des discussions qui doivent faciliter la mise en œuvre de l’accord politique de la Saint-Sylvestre sous l’égide la Cénco.

Alain Diasso

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