Apprendre par le jeu: début du processus d’implantation des marelles dans tous les arrondissements de Brazzaville

Jeudi 2 Octobre 2014 - 20:30

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La première marelle a été implantée à Moungali dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, précisément dans le quartier 47, par l’association « Enfants du Congo- Enfants du Monde » que préside Jean Paul Wabotaï assisté de Isabel Colomer. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des bénéficiaires notamment les enfants et même les grandes personnes

La principale décision découlant du premier festival Alphabet Africa organisé par ladite association, a été d’implanter les marelles dans les neufs arrondissements de la ville capitale. Afin de mettre à exécution cette décision, l’association « Enfants du Congo- Enfants du monde », vient de déclencher le processus en implantant la première marelle à Moungali dans le quatrième arrondissement de Brazzaville.

Pour l’initiateur de ce projet, Jean Paul Wabotaï, l’importance de la marelle c’est d’abord d’apprendre l’alphabet. Après l’enfant associe la lettre A avec un mot. C’est son côté scientifique qui pousse l’enfant ou l’adulte à chercher des mots, des phrases. Par exemple les trois premières lettres de l’alphabet peuvent nous donner Bac ou Cab, ainsi de suite. C’est dire que la marelle est un projet innovant ; une première au monde. Le Congo est le pays pilote de ce projet.

« Aujourd’hui, c’est l’inauguration de notre première marelle. D’autres implantations vont s’en suivre. Tous les arrondissements de Brazzaville seront dotés de ces marelles. Nous irons même à l’Ile Mbamou pour l’implanter. Ce projet va s’étendre jusqu’à  la fin de l’année. Je suis fier donc de contribuer au développement et à la construction du Congo. C’est l’occasion pour moi de rendre un grand hommage au chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso qui accompagne ce projet mondial de l’Unesco sur l’éducation pour tous. Je remercie également, Jean-Paul Pigasse, qui a remarqué ce projet et a vu son importance aux niveaux éducatif, culturel et scientifique », a-t-il indiqué.

Les responsables du quartier 47 réagissent

Les responsables du quartier 47 où a été implantée la marelle ne sont pas restés insensibles. Adolphe Kihoulou, chef de zone 7 de ce quartier pense que c’est une grande joie pour le quartier 47 d’avoir accueilli la marelle. Car elle est une découverte pour eux. D’ailleurs, lui et les enfants l’ont expérimenté. Il dit être impressionné par ce jeu.

Même chose pour Bernadette Samba, secrétaire générale du quartier 47, qui s’est dit très émue et comblée pour l’implantation de cette marelle : « Nous sommes un pays francophone, et nos enfants ont une base française. Donc cette marelle doit nous aider à bien écrire. Elle permettra aux enfants de bien assimiler l’alphabet. Nous soutenons ce projet et demandons à Jean Paul Wabotaï d’en faire encore davantage. Nous sommes vraiment très comblés. »

Le président du quartier 47, Cyrille Domba, ne pouvait pas dire autre chose. « C’est très émouvant de constater que mon quartier vient d’avoir un espace de jeu, car nos quartiers en manquent.  Ce jeu qui vient d’être initié dans mon quartier, permettra aux enfants de connaître parfaitement l’alphabet et  acquérir un certain vocabulaire.» 

Pagracia Youngui Mapamouka, enfant bénéficiaire, s’est dite aussi très contente que la marelle soit implantée dans son quartier. Car, dit-elle, cette marelle l’a permettra non seulement de connaître l’alphabet, mais aussi d’apprendre les mots et devenir une très bonne élève en français. Le technicien Roland Loubandzi, qui a dessiné cette marelle à Moungali, se dit prêt à accompagner l’initiateur de ce projet, partout où il voudra bien l’implanter.

Notons que d’autres inaugurations se font progressivement. 

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Une marelle envoie de finition à Mpissa- Bacongo