Appui aux petits producteurs de haricot: la deuxième phase du projet débute en avril

Mardi 27 Mars 2018 - 14:12

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L’annonce a été faite le 26 mars, à Brazzaville, lors de l’évaluation des résultats de la première phase lancée en septembre 2016, dans le département de la Bouenza, précisément dans les districts de Loudima et Boko-Songho.

Le Projet d'appui aux petits producteurs de haricot est financé par l’Union européenne, à hauteur d’environ un milliard de FCFA. Il vise à promouvoir l’accès des producteurs de haricot au marché par une meilleure organisation des professionnels, acteurs de la filière haricot et par une amélioration de la quantité, la qualité et la compétitivité des produits. 30% de la production est destinée aux cantiques scolaires. C’est dans ce cadre que plus de six tonnes de la production de Boko-Songho ont été achetées par le Programme alimentaire mondial (PAM).
Ces producteurs constitués en dix groupements ont, par contre, enregistré des pertes post-récoltes de dix-sept tonnes de haricot dues au mauvais conditionnement du produit, aux pluies abondantes et au non-respect du calendrier agricole.
A Loudima, les agriculteurs sont encore en phase de tri, dernière étape avant la vente. La production attendue est estimée à 63, 822 tonnes dont vingt-cinq seront achetées par le PAM. Pour avoir ce rendement, la surface exploitée était de cent sept hectares. Dans cette localité, les intempéries constituent également un obstacle pour cette activité agricole, outre le manque signalé d’engins pour abattre les arbres ainsi que les moyens roulants pour transporter le produit des champs vers le village.
« On est très satisfait, même si les résultats attendus ne sont pas totalement à la hauteur à cause de nombreuses contraintes. Ce comité est une occasion de s’asseoir avec le ministère de tutelle et tous les partenaires du projet pour tirer les leçons et voir comment on peut entamer la deuxième phase sur de très bonnes bases », a déclaré le directeur adjoint du PAM au Congo, Koffi Akapa.
Rappelons que la Bouenza a été choisie pour ce projet grâce aux potentialités agricoles importantes qu’elle renferme. Elle compte, de même, près de 40 % d’actifs agricoles sur l’ensemble de la population, dont 60% de femmes, selon les études.
 

Lopelle Mboussa Gassia

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