Arterial Network: 10 ans d'engagement et une nouvelle adresse à Abidjan

Dimanche 26 Mars 2017 - 11:09

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"Nous sommes le nouveau Arterial Network. Nous sommes la nouvelle Afrique. Nous sommes la renaissance” explique Mamou Daffe, le president de l'Arterial.

À Abidjan, les 10 et 11 mars 2017, des participants de 20 pays (Sénégal, Zimbabwe, Ghana, Swaziland, Togo, Mali, Côte d’Ivoire, Nigéria, Maroc, Tchad, Ouganda, Seychelles, Congo, Guinée, Mauritanie, Afrique du Sud, Cameroun, RDC, Algérie et Pays-Bas) étaient réunis pour la journée de réflexion et les activités de l’Anniversaire continental.

Le Comité de Pilotage, les affiliés, les membres, les partenaires et le personnel du secrétariat s’étaient donné rendez-vous à La Rotonde des Arts, lieu de culture par excellence à Abidjan, pour présenter le réseau aux médias et aux invités, mener des réflexions sur les différents progrès qui ont été réalisés, mais aussi pour reconnaître ses échecs afin de renforcer les efforts du réseau à l'avenir. Les célébrations de la Journée Arterial se sont déroulées sur tout le continent par les comités nationaux de l'Arterial.

Un certain nombre d'invités spéciaux ont été priés à prendre la parole. Ils ont partagé leur soutien et leurs conseils avec l’audience composée de membres d’Arterial Network, d'artistes, de la société civile et de personnalités ivoiriennes estimées. Les intervenants étaient Gertrude Flentge (Stichting DOEN), Malick Kébé (Fonds d’aide à la culture – Guinée), Cheick Oumar Sissoko (FEPACI) et Lupwishi Mbuyamba (Observatoire des politiques culturelles en Afrique - OCPA).

Redéfinition, renégociation, émancipation pour la renaissance africaine
Le professeur Felwine Sarr avait été invité à intervenir le matin du 11 mars sur le rôle de la culture et des arts dans la renaissance africaine, en référence à l'économie, à la philosophie, à l'histoire et à la politique. L'auteur de l’ouvrage Afrotopia a exploré le thème primordial de la subjectivité et de la confiance africaine qui doit encore être correctement établi après l'ère coloniale. Il a exhorté les personnes présentes à voir la valeur des arts et de la culture pour ré-imaginer et repositionner l'identité africaine afin de négocier le traumatisme du colonialisme, les échecs des dirigeants postcoloniaux et les schismes toujours présents entre les préoccupations traditionnelles et postmodernes.

Un article consacré à la conférence du Pr Sarr sera bientôt publié sur le site Web d’Arterial Network.

« Ce n'est pas le moment de se reposer sur nos lauriers »

La présentation franche a redonné confiance à la trajectoire du réseau en reconnaissant que ce n'est pas le moment de se quereller et de perpétuer toute notion que le travail de renforcement du secteur des arts et de la culture est en voie d'achèvement. Ce point en particulier a été martelé par les anciens dirigeants

Cérémonie de remise du prix Arterial Network

Le 11 mars, une soirée a eu lieu à La Rotonde des Arts pour honorer ceux qui ont soutenu la vision et les valeurs du réseau depuis sa création. Plusieurs personnes ont été récompensées pour leur contribution au réseau en tant qu'ambassadeurs d’Arterial Network. Korkor Amarteifio, Aadel Essaadani, Peter Rorvik, Mike van Graan, Aisha Dème, Gertrude Flentge (Stichting DOEN), Ammar Kessab (Culture Funding Watch), Lupwishi Mbuyamba (OCPA) et Cheick Oumar Sissoko (FEPACI) étaient les heureux récipiendaires.
La soirée était agrémentée des prestations de la troupe de danse Nsoleh et la musique avec le groupe Yakomin. L'événement s'est terminé autour d’un délicieux gâteau.

 

 

Sasha Gankin

Légendes et crédits photo : 

Légende 1/3: Une vue des participants Légende 2/3: Le professeur Felwine Sarr pendant son intervention Légende 3/3: Mamou Daffe (au centre) en compagnie d'autres intervenants Crédits photo: Arterial Network

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