Arts martiaux : les taekwondoins veulent d’un dialogue national

Vendredi 28 Décembre 2018 - 12:33

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Depuis deux ans, la discipline n’est pas régie par une fédération à cause des divisions internes ayant empêché le renouvellement des instances dirigeantes en 2016. Les pratiquants veulent d'une concertations pour sortir leur sport de l’ornière.

L’initiative d’un dialogue national vient des instructeurs de clubs et de tant d’autres acteurs du taekwondo congolais. En 2019, en effet, la discipline totalisera trois ans sans fédération. Les tentatives de résolution des problèmes qui minent le taekwondo au Congo n’ont pas abouti aux résultats escomptés jusque-là. Il est donc nécessaire, à en croire certains acteurs de cet art martial, de dialoguer pour amener les taekwondoins à une réelle prise de conscience. Les instructeurs de clubs de Brazzaville ont écrit à la présidence de la fédération sortante pour qu’elle soutienne l’initiative.

Mais avant d’aller au dialogue national, le travail se fera d’abord au niveau des ligues départementales. À Brazzaville, Pointe-Noire et d’autres localités où la discipline est pratiquée, les responsables feront un travail préparatoire : identifier les différents problèmes qui se posent au niveau départemental, formuler les propositions à soumettre au dialogue national pour une solution définitive et globale des problèmes qui entravent le taekwondo congolais. Au niveau de Brazzaville, la commission du dialogue départemental a déjà été mise en place.

Pour la majorité de taekwondoins, 2019 doit être une année de relance de toutes les activités du taekwondo afin que la discipline joue pleinement son rôle dans l’arène sportive nationale. Espérons que cette concertation nationale souhaitée ne soit pas à nouveau un rendez-vous manqué.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Un combat de taekwondo

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