Assainissement : la culture de salubrité peut accompagner les activités d’Averda

Mercredi 31 Mai 2017 - 14:31

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De plus en plus il naît soudainement un comportement de salubrité chez les ponténégrins qui ont cessé de jeter les ordures et déchets sur les abords des chaussées mais plutôt dans les bacs à ordures de la société Averda placés ici et là le long des artères de la ville océane.

Ce matin 31 mai à côté d’une petite zone réservée aux paysagistes et fleuristes qui borde une grande artère de la capitale économique, on a surpris un paysagiste qui après avoir extrait des boutures de fleurs des déchets, n’a pas hésité de jeter ces ordures et ces déchets dans un bac à ordures placé non loin de leur lieu de travail. Ce comportement prend corps petit à petit chez de nombreux ponténégrins.  Le contraire serait chaque matin après le travail des ouvriers de la société Averda de voir les artères recouvertes des bouts de papiers et autres paperasses qui seraient jetés pêle-mêle.

Interrogé sur le comportement qui naît chez les pointénégrins, Fidèle Nioli, habitant de Pointe-Noire vivant dans le quatrième arrondissement Loandjili donne son avis : « Tous, nous avons remarqué qu’il y a soudainement un changement positif qui se marie à l’esprit de salubrité, car surtout au centre ville il n’est plus rare de voir certains ponténégrins avec quelques bouts de feuilles en mains de se rapprocher des bacs à ordures pour les jeter  à l’intérieur et cela soigne l’image de l’environnement. Ailleurs, on pourrait appeler ce comportement de culture de salubrité, d’où la nécessité de l’encourager. Pour pérenniser un tel comportement, la police avec ses mesures dissuasives est aussi de beaucoup pour rappeler à l’ordre tout contrevenant qui se permettrait  de jeter les ordures sur la voie publique ».

Cependant le même orateur a tout de même signalé l’impatience de certains ponténégrins qui souhaitent voir Averda arriver aussi dans les quartiers populaires au lieu de se limiter seulement au centre ville. Pour terminer, Fidèle Nioli pense que : « pour pérenniser cet esprit de la culture de salubrité, il serait important que les gens soient éduqués et conscientisés de temps en temps ».

Sur cette question du déploiement de la société Averda sur tout le périmètre de la ville océane, le président du conseil municipal et départemental de la ville de Pointe-Noire tente de calmer les esprits en rassurant les ponténégrins. Car pour lui la société a présenté un plan de déploiement qui s’étend sur 6 mois, ce qui revient à dire que les ouvriers de la société seront présents dans tous les quartiers de la ville dans les prochains mois.

Un autre ponténégrin qui a requis l’anonymat tout en louant l’expertise de la société Averda et le comportement combien admirable des ponténégrins en matière de salubrité qui prennent déjà de la peine à jeter les ordures dans les bacs à ordure n’a pas hésité de faire un clin d’œil sur les rivières et ruisseaux qui traversent de part et d'autre la ville océane. Ces rivières, dit-il, sont dans un état d’insalubrité insupportable. « A quand le curage de ces rivières ? », s’est interrogé ce ponténégrin. Les chefs de quartier et de blocs devraient saisir la nécessité de vivre dans un environnement sain en veillant à ce que plus jamais ne sera comme avant où les déchets sont jetés parfois pêle-mêle sur les voies publiques.

Notons que le fournisseur mondial de services de gestion intégrée des déchets, Averda, active dans le curage des caniveaux, l’assainissement des chaussées et le nettoyage des voies se déploie depuis près de trois semaines dans la ville océane et le travail est déjà de plus en plus visible et très applaudi par la population.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: le fleuriste jette les herbes inutiles dans le bac à ordure d'Averda

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