Audiovisuel : la TNT facilitera la répartition des fréquences entre Brazzaville et Kinshasa

Mardi 21 Novembre 2017 - 19:22

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Les ministres des deux Congo en charge du secteur ont promis de se rencontrer dans les prochains jours, afin de trancher le problème de répartition des fréquences audiovisuelles.

Le Congo-Brazzaville et sa voisine de la République démocratique du Congo (RDC° entendent optimiser les opportunités qu’offre la transition numérique, en répartissant de façon équitable les espaces de fréquences. Brazzaville déplore depuis longtemps le fait qu’une bonne partie de ses fréquences, surtout au niveau de l’espace Pool-Malebo, soit occupée par les installations de la RDC.

Le ministre congolais de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, et son homologue de la RDC, Lambert Mende Omalanga, animaient une table-ronde sur le sujet, le 21 novembre à Brazzaville.

Ils étaient invités à intervenir sur l’état des lieux des travaux destinés au passage de l’audiovisuel analogique vers le numérique dans leurs pays respectifs. Conscients des retards accusés par les pays dans ce domaine, ils ont promis d’accélérer le processus au niveau intérieur et dans le cadre de la coopération.

En ce qui concerne la République du Congo, a expliqué Thierry Moungalla, le gouvernement maintient sa volonté de poursuivre les gros efforts pour être un important acteur du secteur à travers les programmes e-gouv, e-éducation… ; de finaliser le déploiement des infrastructures et l’élaboration du cadre juridique et institutionnel.

Dès le premier trimestre 2018, a-t-il annoncé, les premiers déploiements de la télévision numérique terrestre vont effectivement être lancés dans les cinq villes pilotes, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Oyo. La prochaine étape consistera à brancher les trente-trois autres localités choisies par le projet.

Outre la problématique de gestion « intelligente » des fréquences audiovisuelles, dont un comité de coordination s’emploie à organiser depuis quelques années, les intervenants ont insisté sur le coût d’investissement et la nécessité de former des jeunes cadres dans ce domaine.

« Il s’agit d’un processus international qui suppose une coordination entre les Etats, c’est le cas entre notre pays et la RDC voisine », a admis Thierry Moungalla.

De l’autre côté de la rive, à Kinshasa, des mesures ont été prises pour faciliter la transition numérique, notamment par la vulgarisation des terminaux, l’interdiction d’entrée des équipements téléviseurs analogiques…

« Je suis venu inviter le ministre Thierry Moungalla, pour qu’on puisse clôturer ce dossier sur la gestion des fréquences. Ce qui est dû à la République du Congo doit revenir au Congo, et ce qui appartient à la RDC restera à la RDC. Avec le numérique, il sera possible de satisfaire les deux parties sans gêner l’autre », a-t- il martelé.

Signalons que la communication les deux ministres s’inscrivait dans le cadre de la troisième édition des Journées des nouvelles technologies de l’information et de la communication que Brazzaville a abritées du 20 au 21 novembre.   

   

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les deux ministres lors des échanges

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