Bassin Congo-Oubangui-Sangha : les experts environnementaux sensibilisés au développement durable

Lundi 3 Novembre 2014 - 18:45

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Un atelier de mise en place des comités nationaux de coordination et de travail du Projet de surveillance pour l’environnement et la sécurité en Afrique (MESA) s’est tenu du 30 au 31 octobre à Brazzaville.

Organisée à l’initiative de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), la rencontre avait pour objet d’informer les Etats du projet MESA ; de créer les conditions favorables à l’exécution du projet par les Etats concernés et de présenter le projet dans sa dimension continentale et sous régionale : objectifs, plan d’action, etc. Cet atelier devait, en outre, montrer que le projet MESA pour la thématique Afrique Centrale allait apporter une amélioration des connaissances sur les systèmes de prévision relatifs à l’utilisation des ressources en eau dans le bassin du Congo.

Par ailleurs, le plus important au cours de la rencontre était de susciter la participation de tous afin de tirer le maximum des avis de chacun par rapport à ce projet en le situant face aux réalités de chaque pays membre. C’est devant les experts environnementaux du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Tchad et de la RDC que les experts de la CICOS ont présenté le projet MESA. De nombreuses interrogations et suggestions des participants ont trouvé là des éléments de réponse.

« Le projet MESA qui est donc la surveillance de l’environnement en Afrique est une composante du projet AMESD. Il se développe selon une thématique donnée dans chaque région du continent africain à travers des centres de mise en œuvre, dont la CICOS pour la CEMAC élargie à la RDC », a déclaré lors de la cérémonie de clôture, Nicolas Labarre, directeur général de l’Hydraulique au ministère de l’Energie et de l’hydraulique du Congo. Il s’agira donc d’identifier les décideurs clef du projet MESA au plan national pour assurer la coordination dudit projet avec les partenaires techniques.

« Les comités nationaux auront un rôle très important dans ce sens qu’ils vont d’abord voir l’aspect politique même de l’activité, c’est-à-dire, comment améliorer les conditions de vie des populations. Il y a un comité qui va gérer l’aspect politique et derrière cela, il y aura un comité de travail qui va rassembler les techniciens, les experts au niveau national dont l’objectif sera d’apporter des solutions au niveau de chaque problème. Par exemple, au niveau agricole et autres, etc. », a souligné l’un des participants.

Le MESA rappelons-le, vise donc à consolider et étendre les services opérationnels environnementaux offerts dans le cadre du programme AMESD et à accroître son champ d’action, notamment par la prestation des services climatologiques en Afrique. En outre, il est clairement axé sur la nécessité de renforcer les capacités d’utilisation des données d’observation de la terre sur le continent africain et met particulièrement l’accent sur les applications climatiques et environnementales. Entre autres activités : MESA assurera la maintenance et la mise à niveau des stations de réception EUMETCast déployées dans le cadre d’AMESD et contribuera à la mise au point des services opérationnels fondés sur les données d’observation de la terre.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

les participants