Bassin du Congo: la FAO renouvelle son soutien aux politiques de conservation

Mercredi 4 Décembre 2019 - 16:53

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L'assurance a été donnée par le chargé de programme de l’agence onusienne au Congo, Théchel Ekoungoulou, le 4 décembre à  Brazzaville, à l'ouverture de l'atelier technique des directeurs généraux des forêts et de la faune de l'Afrique centrale, en vue d'améliorer la gestion durable des ressources forestières dans cet espace.

La rencontre vise à échanger sur le niveau d’appui et la participation de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)  dans le domaine forestier. Il sera également question de faire une  projection sur les actions et interventions à venir. « La tenue de cet atelier est capitale, car il s’agira d’évaluer les appuis apportés par la FAO dans le cadre des forêts des pays de la sous-région de l’Afrique centrale. Aussi, il sera question d’échanger et de réfléchir aux opportunités de financement, de mise en place d’une plate-forme et d’une feuille de route », a déclaré le directeur général de l'Economie forestière, Joseph Moumbouilou.

Le chargé de programme de la FAO, pour sa part, a rappelé l’importance  des forêts  dans le bien-être de l’humanité. « De par leurs fonctions écologiques, elles concourent aux fondations de la vie sur la terre en régularisant le climat et les ressources en eaux, et en faisant office d’habitat pour la faune, la flore et les hommes, notamment les populations autochtones », a signifié Théchel Ekoungoulou.

Les forêts, a-t-il ajouté,  fournissent une large gamme de produits essentiels, notamment  du bois, des aliments, du fourrage et des médicaments, mais aussi des possibilités de loisirs et d’autres services écosystémiques.

« De nos jours, les forêts subissent une forte pression due à l’accroissement de la population humaine, qui conduit fréquemment à leur conversion ou à leur dégradation au profit des modes d’utilisation des terres non durables », a déploré le chargé de programme de la FAO.  « Lorsque les forêts sont déchirées ou gravement endommagées, elles perdent leur fonction de régularisation de l’environnement, ce qui accroît les risques d’inondations et d’érosions, appauvrit les sols et contribue à la disparition de la vie animale et végétale », a-t-il poursuivi.

Notons que pendant trois jours, les participants passeront en revue les différentes initiatives et réalisations mises en œuvre par la FAO pour appuyer les Etats membres. Ils identifieront également les opportunités et options de financement des projets et programmes forestiers nationaux et sous-régionaux ainsi que les besoins en renforcement des capacités des cadres du secteur avec l’appui technique de l'agence onusienne.

Organisé par la FAO, cet atelier s’inscrit dans le processus initié par cette institution pour accompagner les pays de la sous-région à améliorer la gouvernance forestière de gestion durable de leurs forêts. 

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants aux travaux

Notification: 

Non