Bassin du Congo : le tri national de la Sangha décide de mettre en place un cadre de réflexionJeudi 21 Août 2014 - 16:00 Cet espace de travail permettra aux forestiers de suivre l'ensemble des activités socioéconomiques qui se déroulent dans le Tri national de la Sangha (TNS), en vue de son maintien dans le patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (Unesco). La recommandation a été formulée à l’issue de la 4ème session ordinaire du Comité Tri national de Suivi (CTS) du TNS, tenue récemment à Ouesso, dans le département de la Sangha, sous la direction du Préfet de ce département, Adolphe Elemba, président en exercice dudit comité. Cette zone transfrontalière comprend trois parcs nationaux : Nouabalé-Ndoki en République du Congo, Lobéké au Cameroun et Dzanga-Ndoki en Centrafrique. Pour veiller aux normes de l’Unesco, l’intégration des centres écologiques dans les plans directeurs des sites, ainsi que la compilation des protocoles de recherche existants déjà font aussi parties des propositions faites. Outre les sujets à l’ordre du jour, ont été passé en revue lors de ces travaux, les décisions d’une session tenue en mai dernier et celles concernant les activités du TNS. La réponse de l’Unesco sur le rapport de l’état de la conservation du TNS a été lue avant d’annoncer la prolongation du mandat de l’actuel président en exercice. Ont pris part à cette réunion : le Préfet du Département de la Boumba et Ngoko ; les Présidents des Conseils départemental et municipal de la Sangha et le Maire de la ville de Ouesso. Les Sous-préfets de Mokéko et de l’Arrondissement de Yokadouma; les points focaux et bien d’autres autorités judiciaires étaient également présents à cette activité. En raison de la crise politique qui sévit en RCA, la partie Centrafricaine n’a pu participer à ces assises. Prélude à cette rencontre, la tenue de la 26e réunion ordinaire du Comité tri national de planification et d’exécution. Celle-ci avait pour objectif, de garantir le maintien de ces parcs sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, via un plan triennal actualisé et la production d’un plan de travail pour l’année en cours. À ces rencontres s’ajoute celle des conservateurs du TNS visant à définir des missions transfrontalières de la lutte contre le braconnage ainsi que le fonctionnement de la brigade chargée de veiller aux parcs. Notns que la prochaine session est prévue en janvier 2015, à Bayanga en République Centrafricaine.
Lopelle Mboussa Gassia |
