Bassin du Congo : les partenaires déterminés à œuvrer pour la conservation des forêts

Lundi 3 Décembre 2018 - 13:15

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Les bailleurs de fonds et organisations membres du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), réunis à Bruxelles, du 27 au 28 novembre, ont renouvelé leur engagement de soutenir la lutte contre la déforestation et l’exploitation illégale des ressources forestières.

La dix-huitième réunion des parties prenantes PFBC, des participants au dialogue politique de haut niveau et de la facilitation belge, est intervenue un mois après le forum de Brazzaville sur la gouvernance forestière. Les représentants des autochtones, du secteur privé, des universitaires, les organisations locales et partenaires, l’Union européenne, sont unanimes sur la nécessité de renforcer la gouvernance du secteur.

Dans une déclaration, les acteurs de Bruxelles ont évoqué le rôle du Bassin du Congo, second massif forestier tropical de la planète, dans le maintien de la température mondiale. Les participants « rappellent que l’exploitation forestière illégale et les autres pratiques illégales d’exploitation des terres et des ressources naturelles menacent les forêts du bassin du Congo, affaiblissent l’Etat de droit et peuvent également constituer une source de conflits », souligne la déclaration.   

Avec deux millions de kilomètres carrés, le Bassin d’Afrique centrale contribue aux efforts globaux en vue de l’atténuation du changement climatique. Il représente pour autant un réservoir de ressources renouvelables pour le développement durable des pays d’Afrique centrale. C’est ainsi que les partenaires insistent sur une participation active de la société civile, des peuples autochtones, des communautés locales, des femmes et des jeunes.

Un appel pressant a été lancé à l’endroit du secteur privé à exercer dans la transparence et à participer aux initiatives d’encadrement volontaire des bonnes pratiques qui existent dans la plupart des secteurs économiques. « Le développement de modèles économiques durables par le secteur privé nécessite des cadres politiques, juridiques et fiscaux clairs et stables, notamment en matière d’aménagement du territoire, et encouragent les pays d’Afrique centrale », ajoute la déclaration de Bruxelles.

Mais les organisations locales mobilisées lors du forum de Brazzaville, les 30 et 31 octobre, attendaient beaucoup de la première rencontre tenue hors du Bassin du Congo, comme en témoigne le coordonnateur du Forum pour la gouvernance et les droits humains, Maixent Aguimbat Emeka. « Les positions du PFBC sont suivies d’un mécanisme de suivi pour permettre à la Comifac de prendre des mesures exécutoires. L’objectif étant de mobiliser un maximum de partenaires européens », a-t- il espéré.    

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Une vue de forêt du Bassin du Congo

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