Bassin du Congo : les structures communautaires s’impliquent davantage dans la conservation des écosystèmes

Le document a été approuvé au cours des deux réunions de concertation tenues en visioconférence les 10 et 15 juillet entre la CEEAC et la Comifac. Cette rencontre avait pour objectif principal de définir un montage institutionnel garantissant une meilleure implication des deux parties dans la coordination de la mise en œuvre de la phase 2 du Pacebco.

A cet effet, les deux institutions sont parvenues aux résultats suivants : l’adoption d’un montage institutionnel idéal pour le Pacebco-2, de la Planification sur l’affectation d’une partie des allocations concessionnelles du Fonds africain pour le développement (FAD-15) au financement de la deuxième phase Pacebco, l’identification des points forts et faibles du montage institutionnel du Pacebco-1. Aussi, des éléments clés du rapport d’achèvement du Pacebco ont également été relevés.

La tenue de ces réunions fait suite à une mission de la Banque africaine de développement (BAD) à Yaoundé et à Libreville en 2018 et dont l’une des recommandations était que la CEEAC se concerte avec la Comifac afin de proposer un montage institutionnel du Pacebco 2.  Ceci, en tenant compte des leçons apprises du Pacebco1, de nouvelles modalités de financement et de la recherche d’efficacité pour la mise en œuvre de ce programme.

Le Pacebco intègre à la fois les enjeux écologiques, sociaux, et économiques et contribue à la mise en œuvre des axes 3, 4, 6 et 7 du Plan de Convergence. Il a ainsi pour objectifs d’assurer la régénération des écosystèmes, d'améliorer les conditions de vie des populations et de renforcer les capacités des institutions en charge de la gestion des écosystèmes dans la sous-région. « Le Pacebco vise la conservation de la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et le second poumon vert de la planète après l’Amazonie », indique la rapport.

Le projet d’appui à la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du Bassin du Congo couvre quatre composantes, à savoir le renforcement des capacités des institutions du traité de la Comifac, la gestion durable de la biodiversité et adaptation aux changements climatiques, la promotion durable du bien-être des populations.

Les pays bénéficiaires de ce programme sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RCA, la RDC et le Rwanda. Il est cofinancé à hauteur de 37,28 millions d’unités de compte, soit environ 28,53 milliards de FCFA par un don du FAD, de la BAD et les contributions de la CEEAC et des bénéficiaires.