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Lundi 16 Janvier 2017 - 11:18

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Ya Béto : Le cinéma congolais dans tous ses angles

L’appel à film est ouvert, du 5 janvier au 20 février, à tous cinéastes ou férus du cinéma désireux de participer à la 3e édition du festival « Ya Béto » qui aura lieu en avril prochain. Outre la volonté de faire la promotion du cinéma congolais, cet évènement cinématographique sert aussi de cadre pour la formation et l’encadrement de tous ceux qui veulent exceller dans le 7e art. Au programme : les ateliers, les conférences et actions culturelles diverses. À la fin du festival, des distinctions seront décernées aux meilleurs réalisateurs, acteurs, actrices, fiction, documentaire, etc. Initié par le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, le festival du cinéma congolais « Ya Beto » est en train de s’imposer comme un rendez-vous incontournable du cinéma congolais tant par la qualité des films proposés que par l’engouement suscité auprès du public.

 

Photographie : Valloni à l’honneur à l’IFC

Du 6 janvier au 4 février, Rétrospective Valloni, exposition de photographies inédites et originales prises dans la ville océane, s’illustre dans le Hall d’exposition de l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire. À travers cette exposition-vente, Serge Sita dit Valloni, nous partage sa démarche artistique. L’environnement, les vicissitudes de la vie quotidienne, l’innocence et l’insouciance des enfants en rupture ont été immortalisés par les clichés de Valloni. Ces clichés pour la plupart en monochromes (noir et blanc) voulus par le photographe pour que la couleur ne soit pas une surcharge pour l’œil mais aussi et surtout obéisse à la logique de la photo artistique. En vrai photographe d’art, il nous fait voyager dans cet univers social paré de toutes les curiosités. Cette exposition au relent humanitaire, puisqu’une partie des bénéfices sera reversée par l’artiste au Samu social Pointe-Noire, prépare une autre à venir « Article 15 » prévue pour septembre et octobre 2017.

 

Photographie : « Peregrinate », la photographie s’impose

L’exposition « Peregrinate-Notes sur le voyage dans le temps et sur l’espace » met en lumière le travail de la Kenyane Mimi Cherono Ng’ok et des Sud-Africains Thabiso Sekgala et Musa N. Nxumalo. Les œuvres exposées, du 11 au 17 janvier à la Halle de la Gombé à Kinshasa, dépeignent le voyage comme un récit elliptique intégrant différents lieux et analysent le rapport de chaque photographe à l’espace. Cette exposition s’épanche particulièrement sur une sorte d’analyse des notions de politique de l’espace, d’économie du temps et du voyage et les différentes possibilités de se déplacer accordées aux voyageurs. Les clichés des trois randonneurs livrent les uns et les autres leurs expériences personnelles. Ils sont décrits comme une chronique de divers voyages effectués dans divers contextes. A travers la « Master Class de Photographie » prévue en marge de l’exposition « Peregrinate », le Goethe-Institut s’emploiera à la formation de jeunes photographes africains.

 

Cinéma : « Hybride » fait son avant-première

Réalisé par le Congolais Ori Huchi Kozia, alias Kayser, le film intitulé «Hybride » a été présenté à Brazzaville et Pointe-Noire. Ce long métrage d’une heure et vingt-six minutes parle d’un homme et de sa vie qui se déroule dans le même temps mais pas dans le même espace. Son identité se perd, se confond et se raccorde au fur et à mesure de ses aventures. C’est le tableau d’une société où règnent occultisme, pouvoir, trahison, infidélité et pauvreté. Accompagné en musique par la voix de la Congolaise Fanny Fayard, « Hybride » est un film noir donc une fiction expérimentale, un genre cinématographique assez complexe que Kaser est le premier à faire au Congo. Il est clair que les scènes étendues et parfois rêveuses, l’absence de spontanéité habituelle au cinéma actuel, l’insistance de la caméra sur les objets, l’audace des dialogues, le tout déposé sur une espèce d’esthétique du chaos ont montré un nouveau cinéma encore indigeste chez les cinéphiles congolais.

Josiane Mambou Loukoula

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