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Mercredi 26 Septembre 2018 - 17:35

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Maroc

La police marocaine a annoncé l'arrestation, à Tanger, d'un Espagnol et de son « complice » marocain, suspectés d’appartenir à un « réseau criminel spécialisé dans l'escroquerie, l'organisation et la facilitation de l'immigration illégale ». Âgés de 35 et 45 ans, ils sont soupçonnés d'avoir « extorqué » des candidats à l'exil afin de les faire immigrer clandestinement à bord d'embarcations pneumatiques. Les investigations se poursuivent pour arrêter un troisième complice déjà identifié. Ces arrestations interviennent au lendemain d'une opération de la Marine royale marocaine contre une embarcation de clandestins. L'opération, ayant eu lieu dans les eaux marocaines au large de M'diq-Fnideq (nord), a fait un mort, une Marocaine de 22 ans, et trois blessés.

Cameroun

Dans la partie anglophone, plus de cent prisonniers se sont évadés le 26 septembre de leurs cellules, alors que la prison de Wum détenait cent dix-sept personnes. L’évasion aurait été provoquée par les éléments se réclamant de la branche armée des sécessionnistes anglophones. Ces éléments ont également emporté les armes, selon les premiers éléments d’informations. En juillet dernier, la prison de Ndop, à 32 km de Bamenda, avait été attaquée par des hommes armés. Le bilan de l’évasion faisait état d’au moins cent soixante prisonniers. La sécurité dans les deux régions anglophones du Cameroun, le nord-ouest et le sud-ouest, s'est considérablement dégradée depuis fin 2017. Les combats y sont devenus quotidiens entre les forces de sécurité et des séparatistes armés réclamant la création d'un Etat anglophone indépendant.

Mali

Au moins douze civils touareg ont été tués dans le nord-est du pays, près de la frontière nigérienne, par des assaillants armés. Quelque deux cents personnes, dont de nombreux civils, appartenant surtout aux communautés peule et touareg, ont péri depuis le début de l'année dans cette région, où s'affrontent notamment des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique et deux groupes principalement touareg soutenant la force française Barkhane et l'armée malienne : le Gatia et le MSA. Une source sécuritaire locale a confirmé « l'assassinat d'au moins douze civils », ajoutant que « des sources parlent de douze, d'autres de seize civils ». L'attaque s'est produite à 45 km à l'ouest de Menaka, principale ville de la région. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Afrique du Sud

L'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, a accusé le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), de « ne plus représenter » la population mais d'être un « parti de Noirs ». L'ANC, au pouvoir depuis la fin officielle du régime raciste de l'apartheid en 1994, « n'est plus un représentant du peuple de l'Afrique du Sud », a estimé la Fondation Thabo-Mbeki, dans un mémo interne divulgué dans la presse locale. La « mission historique de l'ANC » a toujours été de « rejeter le racisme nauséabond inhérent à l'impérialisme, le colonialisme et l'apartheid », estime le mémo qui dénonce la réforme agraire engagée par le gouvernement de l'actuel président Cyril Ramaphosa. Ce dernier veut accélérer la réforme pour « réparer l'injustice historique grave » commise à l'égard de la majorité noire pendant la période coloniale et l'apartheid.

Centrafrique

Le groupe immobilier et de BTP basé au Liban, SEG international, vient de décrocher via sa filiale marocaine, un contrat de quatre-vingt-dix-huit milliards FCFA pour la construction de cinq mille logements sociaux dans le pays. Le démarrage des travaux est prévu pour novembre prochain aussi bien dans la capitale Bangui (quatre mille) qu’à Bouar, Berberati, Bambari et Bangassou (mille). En raison des tensions armées qui ont secoué la Centrafrique, de nombreux logements ont été détruits causant des milliers de sans-abri. Si bien que de nombreuses personnes vivent encore dans des camps de fortune. Selon les autorités centrafricaines, les besoins en logement sont passés d’environ cinq cent mille avant la crise à environ un million aujourd’hui.

Togo

La coalition obtient la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et demande que son président actuel, Kodjona kadanga, soit remplacé par une personnalité neutre ou étrangère. Elle demande également un report de la date du 20 décembre, estimant que les élections qui seront organisées à cette date ne seront pas de qualité. Les noms des personnes pouvant représenter la coalition seront rendus publics dans quelques jours. Elle a jusqu’au 30 septembre pour le faire. Entre-temps, elle demande la suspension du recensement prévu à partir du 1er octobre et demande à ses militants et sympathisants de ne pas aller s’inscrire sur la liste électorale si la Céni ne suspend pas le recensement.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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