CAN 2015/Football : « Si le coach Le Roy a besoin d’un défenseur central supplémentaire, je suis là... », déclare Varel Rozan

Dimanche 7 Décembre 2014 - 12:50

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Profitant de la trêve internationale pour venir soutenir les Diables rouges, Varel Rozan était à Pointe-Noire lors du match Congo-Nigeria. Croisé dans l’avion qui le ramenait vers le Maroc, il est revenu sur son début de saison à Kenitra et sur son avenir. Et se met à la disposition du sélectionneur national. 

Les Dépêches de Brazzaville : Varel, après 8 journées de Ligue Botola (Ndlr : la première division marocaine), quel bilan tires-tu ?

Varel Rozan : Nous effectuons un très bon début de saison, puisque nous sommes actuellement quatrièmes, avec 15 points. À titre personnel, je suis en pleine forme, bien installé dans l’axe et j’essaie de faire mon boulot.

LDB : Tu en as marre de la défense ou tu t’es pris pour un numéro 9 ?

V.R : (rires). Oui, c’est vrai que j’ai marqué deux buts consécutifs (ndlr : lors des 7e et 8e journées), mais bon, je suis avant tout un défenseur. J’ai eu l’occasion de prendre mes responsabilités et de soulager l’équipe comme je l’ai fait. Mais bon job à moi, c’est de défendre…

LDB : Depuis ton arrivée à Kenitra en 2012, tu es devenu un titulaire indiscutable…

V.R : Je suis arrivé sur la pointe des pieds, avec un petit contrat et un petit statut, mais une grande motivation. À force de travail, j’ai fait mon trou. Il n’y a pas de secret : il n’y a que le travail qui paye.

LDB : Depuis son refus d’organiser la CAN, le Maroc est dans l’attente des sanctions de la CAF. Penses-tu qu’il puisse y avoir des conséquences pour toi ?

V.R : On va attendre de voir ce que décident la CAF et la Fifa, mais j’espère vraiment que le championnat ne sera pas suspendu, car ça deviendra alors très délicat pour les joueurs étrangers. Au club, on m’a déjà prévenu que les contrats pourraient être cassés. Ça serait un coup dûr pour des dizaines de joueurs.

LDB : Si ce scénario catastrophe a lieu, quelles options étudies-tu ?

V.R : Bon pour l’instant, je préfère attendre sans envisager le pire. Sinon, j’aimerai poursuivre ma progression dans un championnat professionnel européen. Au Congo, il n’y a, aujourd’hui, que l’AC Léopards qui puisse me permettre de continuer à évoluer.

LDB : C’est un appel du pied au président Rémy Ayayos ?

V.R : (sourire) Non, avant d’être un président, c’est un papa. Nous nous sommes vus à Pointe-Noire en marge du match des Diables rouges face au Nigeria et il sait que ce serait un honneur pour moi de porter les couleurs des Fauves du Niari. Mais pour l’instant, j’ai un contrat à Kenitra et j’espère qu’on pourra continuer à bousculer la hiérarchie jusqu’au bout.

LDB : Tu étais au stade lors du match perdu par les Diables rouges face au Nigeria ?

V.R : Oui, j’ai profité de la trêve internationale pour venir supporter la sélection pour ce match si important. Même si je suis footballeur professionnel, je reste avant tout un supporteur du Congo. Donc je suis venu soutenir mes amis et frères Diables rouges. Je rentre ce soir au Maroc (Ndlr : entretien réalisé le dimanche 16 novembre), mais je sais qu’ils feront le nécessaire à Khartoum, j’ai foi en eux.

LDB : Les Diables rouges, tu les as côtoyés en sélections de jeunes. Ça te manque ?

V.R : Oui, j’ai porté ce maillot en U17 et U20. Et bien évidemment, c’est l’objectif suprême de jouer en sélection A. D’ailleurs, si le coach Le Roy a besoin d’un défenseur central supplémentaire pour aller à la CAN, je suis là, mon sac est prêt (rires).

Camille Delourme