CAN féminine de handball 2018 : le Congo rêve du podium dans quatre mois

Mardi 14 Août 2018 - 20:02

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Pour la Fédération congolaise de handball (Fécohand), la pire des performances des Diables rouges, à la 23e édition de la compétition dénommée ‘’Challenge-Edith-Lucie-Bongo-Ondimba’’ prévue du 2 au 12 décembre prochain, à Brazzaville, serait de figurer sur l’une des marches du podium à défaut du titre continental.

Le hasard du tirage au sort effectué le 10 août, dans la capitale, loge le Congo dans le groupe B. Le pays hôte a pour adversaire, en match d’ouverture, le Maroc dont la meilleure performance, au handball féminin, est la dixième place occupée à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2012. Les plus redoutables et favorites de la compétition sont les Palancas negras de l’Angola. En dix-sept participations, elles ont remporté le titre mis en jeu à douze reprises. La République démocratique du Congo qui jusque-là n’a pour record que la quatrième palce (1992, 2010) et la Guinée complètent le groupe dans lequel les Diables rouges seniors dames doivent tout faire pour sortir la tête haute dès le premier tour dans leur course vers le podium.

Le groupe A est constitué de la Tunisie, championne (1974, 1976 et 2014) ; la Côte d’Ivoire, deux fois championne (1987, 1996) ; le Sénégal dont la meilleure performance est la médaille d’argent remportée à la CAN 1974 ; l’Algérie, finaliste en 1996, et le Cameroun qui, à trois reprises, a occupé le deuxième rang (1979, 1987 et 2014). Aucun pays participant n’a donc le palmarès de l’Angola. Mais ces pays, il faut le souligner, ne se présenteront pas en victimes résignées.

Pour atteindre l’objectif de fouler le podium, les Congolaises ont amorcé à temps leur préparation. « Dans des compétitions de si haut niveau, c’est le mieux aguerri et le mieux préparé qui tire son épingle du jeu. Pour cette CAN, nous avons commencé la préparation tôt », a indiqué l’entraîneur national adjoint, Xavier Malonga. En juillet dernier, en effet, la Fécohand a organisé un tournoi amical international auquel l’Angola et les deux Congo ont pris part. L’objectif pour le staff technique congolais a été de se faire une idée du groupe constitué des handballeuses venues de France et celles évoluant au pays. Les Angolaises ont pris le dessus sur les Congolaises de Kinshasa et de Brazzaville en aller-retour lors de ce tournoi et le Congo s’est contenté de la deuxième place. Il reste à savoir si, en décembre prochain, elles parviendront à prendre leur revanche, étant logées dans le même groupe.

C’est toujours dans l’objectif de figurer dans le carré d’as que la Fécohand, par ailleurs, a engagé un technicien français, Thierry Vincent, comme entraîneur principal de l’équipe nationale de handball féminin. Thierry Vincent a une longue carrière en tant qu’entraîneur. Il a dirigé le club français de Toulon avec, entre autres trophées, deux titres de champion. Il a participé à plusieurs CAN avec la Côte d’Ivoire notamment ainsi qu'à la Coupe du monde. Sur le banc de touche des Diables rouges dames, il ne sera pas le seul Français. Il sera assisté de Julien Ormea (préparateur physique) et de Frédéric Balsa, entraîneur des gardiens. « Je ne suis pas venu au Congo en vacances mais pour travailler afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles », a déclaré Thierry Vincent.  

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les Diables rouges handball/ Adiac

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