Centrafrique : changement à la tête de l’EUTM RCA et prolongation du mandat jusqu’en 2018

Lundi 16 Janvier 2017 - 13:18

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Six mois après le lancement de l’opération européenne de reconstruction des forces armées centrafricaines (EUTM-RCA), le général de division Eric Hautecloque-Raysz, commandant du premier mandat, a transféré ses responsabilités au général de brigade belge Herman Ruys.

Une centaine de militaires issus de 9 nations s’activent à réinstaurer les mécanismes de fonctionnement du  ministère centrafricain de la Défense et à rendre les forces armées centrafricaines (Faca) opérationnelles.

L’EUTM-RCA a participé récemment à la réhabilitation du camp d’entraînement de Kassaï et à la formation des soldats de la 1ère compagnie du 3ème Bataillon d’infanterie. Il a également procédé à l’inauguration d’une menuiserie, dans le cadre du DDRR. Ce qui va permettre l’insertion des ex-séléka.

Le second mandat de l’EUTM-RCA court jusqu’en 2018 et a pour tâche principale, de « rendre les FACA modernes, efficaces et démocratiquement responsables ». Une cinquantaine d’instructeurs et de conseillers français poursuivent la mission, notamment dans le domaine du conseil stratégique.  Après un premier mandat, les forces françaises vont poursuivre leur  mission de soutien aux militaires centrafricains au sein de l’EUTM-RCA et de la Minusca.

La sécurité sur le territoire centrafricain est désormais assurée principalement par les soldats engagés dans le cadre de la Minusca et par les Forces de sécurité centrafricaines. Les forces françaises ont réduit leur effectif, « la Force Sangaris ayant réussi à ramener le calme et à empêcher l’inacceptable ». Une présence qui s’est restructurée pour atteindre un format de 350 hommes sur le théâtre.

Lancée en décembre 2015 par le président français François Hollande, l’opération Sangaris compte 350 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la Minusca, ces soldats fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés en Centrafrique. Les forces françaises conservent cependant une capacité d’intervention militaire sur court préavis mobilisable à la demande du gouvernement centrafricain en cas de menace sérieuse contre la paix ou les institutions du  pays.

Noël Ndong

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