Centrafrique : la CEEAC condamne les massacres d’une cinquantaine de personnes

Mercredi 29 Mai 2019 - 18:17

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Le secrétaire général de la communauté sous-régionale a  rendu publique une déclaration suite au massacre d’une cinquantaine de civils dans le pays, le 21 mai, par des hommes armés qui seraient affiliés au mouvement Retour, réclamation, réconciliation (3R), dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bolong.

« Le secrétaire général de la CEEAC condamne énergiquement ce massacre et rappelle que les actes de violence n’ont plus de place dans le règlement des conflits en Centrafrique depuis la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA) », a déclaré Ahmad Allam-Mi.

En effet, « les articles 5.b, 34 et 35 de l’APPR-RCA imposent que les parties s’accordent à renoncer, dès la signature de cet Accord, à tout recours à la force armée pour le règlement de quelque différend qu’elles puissent avoir », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) a invité, d’abord, les signataires de l’APPR-RCA à s’abstenir de tout comportement de nature à provoquer des situations de violence, puis les autorités territoriales et les Forces de défense et de décurité ainsi que celles de la Minusca à dissuader de tels comportements.

Le texte précise que les efforts sont en cours pour le déplacement sur le terrain d’une mission conjointe de recherche d’information, composée des représentants du gouvernement, des Nations unies, de l’Union africaine, de la CEEAC ainsi que d’autres partenaires pour situer les faits afin de déterminer les mesures à prendre, eu égard à la gravité de cet acte.

En outre, Ahmad Allam-Mi a adressé ses condoléances attristées aux familles des victimes et  demandé aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu' à la Minusca de continuer d'assurer la protection de la population civile et d'entreprendre une enquête judiciaire pour identifier et punir les coupables.

Yvette Reine Nzaba

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