Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba: Jean Claude Ibovi: « La CAN, c’est la renaissance totale du handball congolais »

Vendredi 30 Novembre 2018 - 18:38

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Le président de la Fédération congolaise de handball (Fécohand) a assuré que la  compétiton organisée à Brazzaville, trente-neuf ans après, servira de tremplin pour la renaissance de cette discipline dans le pays.

 Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.): Monsieur le président de la Fécohand, à quelques heures du démarrage de la vingt-troisième édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), le public sportif continental, en général, et congolais, en particulier, peut-il être assuré que toutes les conditions sont réunies pour que la fête soit belle ?

Jean Claude Ibovi (J.C.I.) :  Le gymnase Nicole-Oba vient d’être validé par le président de la Confédération africaine de handball (Cahb) pour abriter justement cette vingtroisième CAN de handball seniors dames Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba, la deuxième du genre. Je crois que le président de la Cahb est même surpris que  dix jours seulement après son passage, les choses soient au point. Nous avons une ambition et deux choses qui nous caractérisent: défendre le drapeau congolais pour les Diables rouges et ensuite la  mémoire d’Edith Lucie Bongo Ondimba, la regrettée fille aînée du chef de l'Etat congolais. Nous ne devons pas la vendre moins cher. Si  les Angolaises qui ne la  connaissaient pas mieux que nous ont réussi avec brio à organiser la première édition et que la deuxième se passe  dans son pays, il n' y a aucune raison pour nous d'échouer. C’est  le cri du cœur que nous avons porté auprès du président du Sénat qui en a été touché. Le géniteur de l’enfant et également président de la République a réagi favorablement,  nous mettant devant un fait accompli. Nous sommes prêts maintenant à accueillir les dix pays  qui ont marqué leur accord pour participer à cette CAN. C’est  toute une première, d’habitude, ce sont au plus huit pays qui arrivent. Mais quand on parle du Congo, tout le monde veut arriver. Nous avons déjà, dans notre ville, le Sénégal qui était le tout premier pays, suivi de la Guinée. Vendredi, c'était le tour de l’Angola, de la Tunisie et de la République démocratique du Congo de fouler le sol brazzavillois. Nous attendons le programme de l’Algérie. Je crois que tout est scellé, les arbitres sont arrivés. Le président de la Fédération internationale de handball est aussi arrivé vendredi. Je remercie le directeur du protocole national qui a mis à notre disposition tout ce que nous lui avons demandé malgré la dureté des temps. Nous sommes prêts pour défendre le drapeau congolais à la belle fête de la jeunesse africaine ici à Brazzaville, du 2 au 12 décembre. Que cette fête soit belle !

L.D.B.C.: Qu’attendez- vous du public ?

J.C.I. : Nous demandons la mobilisation de tout le monde autour de l’événement, parce que c’est la renaissance totale du handball congolais  à partir de cette CAN que Brazzaville abrite. Nous avons pu obtenir auprès du président de la Cahb l’installation, dès janvier prochain, de l’Académie de handball à Kintélé, qui nous permettra de repartir à la source du handball, après avoir mené cette discipline au sommet continental. Trente-neuf ans après, la CAN de handball retrouve le Congo, je crois que c’est l’honneur  et la reconnaissance de la place qu’occupe ce sport dans notre pays. Nous voulons remercier le président Aremou qui nous a fait confiance d’abriter cet événement.

L.D.B.C.: Quels sont les objectifs des Diables rouges dans cette CAN ?

J.C.I.: Dans cette compétition, c’est le podium. Je peux vous l'assurer car il n’y a pas à négocier. La mémoire d’Edith Lucie Bongo Ondimba est en jeu et le drapeau congolais va flotter ici  pour cette dame.  Nous avons une équipe pour cela.

Propos recueillis par James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Jean Claude Ibovi, président de la Fécohand/ Adiac

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