Championnat du monde féminin de handball : simple note d’apprentissage pour les équipes africaines

Jeudi 12 Décembre 2019 - 21:05

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Les trois représentants du continent dans la compétition qui se déroule au Japon n’ont  pas pu faire mieux. Loin de les qualifier de touristes, l’Angola, le Sénégal et la République démocratique du Congo (RDC) y ont sûrement beaucoup appris.

Eliminés tous dans la phase des groupes, les trois pays étaient sortis officiellement de la compétition, le 6 décembre. Malgré leur débarquement précoce, ils peuvent au moins se réjouir de leur participation mais surtout du fait qu’ils n'ont pas perdu tous leurs matchs. L'Angola a enregistré  deux victoires tandis que le Sénégal et la RDC ont chacun obtenu une victoire.

Logé dans le groupe A en compagnie des Pays-Bas (huit points), de la Norvège (huit points), de la Serbie ( six points), l’Angola qui a participé à ce championnat pour la quatorzième fois ( la première remonte à 1990), n’a pas pu se qualifier à la phase suivante, tout comme la Slovénie (quatre points) et le Cuba (zéro point). Elle était la première des trois ambassadeurs du continent à gagner un match dans ce championnat. Les Angolaises, championnes d’Afrique,  avaient débloqué leur compteur lors de leur victoire 33-24   face à la  Slovénie, le 3 décembre, avant d’enchaîner 40-30, le 6 décembre, devant la formation de Cuba.

Pour sa part, la formation du Sénégal, qui a évolué dans  le groupe C, a eu toutes les peines du monde pour défendre son honneur dans ce championnat qu’elle a découvert pour la première fois. Battu respectivement par le Monténégro (25-29),  la Roumanie (24-29),  l’Espagne (20-29) et la Hongrie (20-30), le Sénégal qui était éliminé dès la troisième journée  avait fait un exploit, le 6 décembre, en dominant  Kazakhstan, 30-20.

La RDC n’a également rien produit mais le fait d’y participer lui a permis de découvrir le fonctionnement de l’un des plus grands championnats de la discipline. Avec plus de dynamisme et d’organisation, elle pourra faire mieux car, après trois défaites successive dans le groupe D, face au Japon, la Russie et l’Argentine, elle a réussi à stopper l’hémorragie  en anéantissant au moins une proie avant de rentrer au bercail, notamment la Chine, par 24-25, lors des derniers matches de groupe.

En attendant les demi-finales ce vendredi 13, notamment Norvège-Espagne et Pays-Bas-Russie, les Africains sont déjà fixés sur leur sort puisqu’au classement  l’Angola a occupé la quinzième place tandis que le Sénégal et la RDC sont respectivement placés au dix-huitième et vingtième .  Certes éliminées, les formations africaines devraient profiter de cette expérience afin non seulement de fournir plus d’efforts mais aussi  de mettre en place des stratégies pragmatiques dans le but de remporter cette compétition un jour.

En tout cas, au regard du niveau élevé de  ce championnat, ces trois équipes n’ont pas démérité du fait que même l’équipe championne et tenante du titre, la France,  a été aussi éliminée dans la phase des groupes.

Notons que le Championnat du monde féminin de handball 2019 est à sa vingt-quatrième édition et se tient chaque deux ans. Elle se déroule du 30 novembre au 15 décembre au Japon, c’est- à-dire sept mois avant  les jeux Olympiques de Tokyo. Organisé par la  Fédération internationale de handball en collaboration avec la  Fédération japonaise de handball, cette édition a regroupé vingt-quatre pays.

 

 

 

 

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

La sélection angolaise

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