Changement climatique : François Hollande s’instruit sur le Fonds vert pour le climat

« Le Fonds contribuera à la réalisation de la plupart des objectifs de développement durable. Nous faisons la promotion d’un changement de paradigme vers un développement à faibles émissions et résilient pour le climat, en tenant compte des besoins des pays en voie de développement qui sont particulièrement vulnérables au changement climatique, y compris les petits États insulaires en développement, les stratégies de développement sobres en carbone et les États africains », a déclaré Hela Cheikhrouhou.

Elle a également présenté les premiers projets de lutte contre le réchauffement climatique, à l’intention des pays en développement les plus vulnérables, qui pourront ainsi être adoptés lors de la réunion du conseil du Fonds, du 2 au 5 novembre, à Livingston, en Zambie.

Elle a ajouté : « Les fonds ont commencé à être versés. Plus de 70 pays ont demandé un soutien préparatoire – ce que nous appelons le financement de préparation – afin de bâtir leur capacité d’accéder aux ressources du Fonds de façon efficace et optimale. Nous engageons déjà les fonds de préparation de 9 pays afin de les aider à bâtir leur capacité à s’impliquer avec le Fonds ».

Elle a souligné que le Fonds lançait  plusieurs projets pilotes avec une enveloppe totale d’investissement de 900 millions de dollars, « l’un améliorera l’accès direct à la propriété nationale, un autre soutiendra les micro, petites et moyennes entreprises et un troisième mobilisera un financement à grande échelle en provenance du secteur privé ».

François Hollande a rappelé l’effort de son pays pour le financement de la lutte contre le réchauffement climatique, la veille de la clôture de la réunion des ministres de la zone Franc qui se tient actuellement à Paris, où la question du changement climatique et la COP21 de décembre font partie des tables rondes. Le président français a souhaité la montée en puissance du Fonds vert, et de nouvelles contributions en vue de renforcer ses moyens.

Très attendu par les pays en développement, le Fonds vert constitue une composante et un catalyseur essentiels de la mobilisation des 100 milliards de dollars par à partir de 2020, promis à Copenhague en 2009.

La directrice  exécutive a fait savoir que le Fonds vert pour le climat « avance à grande vitesse et ses investissements contribueront à la plupart des nouveaux objectifs de développement durable qui guideront les efforts mondiaux de financement des pays en développement de 2015 à 2030 ». Et que les 10 milliards de dollars mobilisés jusqu’ici  sont « un bon départ, mais nous devons recueillir encore plus de financement à l’avenir si nous voulons avoir l’impact que nous recherchons ».

Elle a rappelé que 400 milliards de dollars par année sont nécessaires pour rendre résilients et écologiques les investissements à long terme des pays en développement.