Changement de la Constitution : l’ARD opte pour la voie du compromis

Dimanche 30 Août 2015 - 19:17

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Le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon s'est prononcé le 29 août à Brazzaville en faveur d'un compromis  pour résoudre notamment la question sur le changement ou non  de la Constitution du 20 janvier 2002. Au cours d'une conférence de presse tenue à son domicile privé, il a entre autres déclaré qu'« il est temps que nous créons les conditions nécessaires pouvant nous conduire tous vers la recherche et l’atteinte d’un objectif commun, notamment celui du compromis. Parce que, le pays en a besoin ».

Dans son propos, le leader de l’ARD a d'entrée de jeu invité le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à promouvoir l’idée du compromis entre les forces vives de la nation. Sans quoi, le pays pourrait sombrer dans une crise politique incontournable. Ce qui selon Mathias Dzon, constituerait une insécurité pour la population congolaise.

Ainsi, a - t - il insisté, la meilleure démarche serait celle de s’asseoir à nouveau pour regarder ensemble et discuter sur les grandes questions du pays, parmi lesquelles, celle de la gouvernance électorale et du respect des textes.  Mathias Dzon a aussi évoqué l'idée de faire appel à un médiateur international, si besoin y est. Car, regrette - t -il, « nous serions actuellement  à la phase des préparatifs de l'élection présidentielle ».

« Pour le moment, il n’y a pas de crise politique au Congo, sauf celle que nous pouvons qualifier d’artificielle, notamment par le simple fait du non-respect des textes et lois régissant nos institutions », a déclaré le président de l’ARD.

Parlant du  peuple congolais, Mathias Dzon a déploré le fait que, celui-ci, pourtant souverain primaire, n’occupe pas sa vraie place dans les enjeux électoraux, car il n’est pas pris au sérieux. Esquissant un sondage en cas de référendum, le président de l'ARD a dit qu'il n’y aurait que 5% de votants contre 95 % de refus, argumentant que la révision des listes électorales est basée sur les actes de fraude. « Nous allons multiplier les efforts pour contrecarrer la tenue de ce referendum. Pour y arriver, nous mobiliserons le peuple à le boycotter sérieusement . Telle est notre lutte actuelle, parce que le peuple ne doit pas être pris au piège », a-t-il  conclu.     

 

  

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