Chantier naval et des transports fluviaux: les ex-travailleurs revendiquent l’apurement total de leurs droits

Mardi 21 Octobre 2014 - 17:30

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Après le licenciement de certains agents de l’ex-Chantier naval et des transports fluviaux (CNTF), seulement une partie des employés ont pu percevoir leurs droits. Voilà qui justifie le sit-in, de ce mardi, 20 octobre au ministère de l'Économie et des finances. Une action sociale qui vise à dilligenter leur situation qui ne fait que perdurer.

Pour obtenir gain de cause, les syndicats relevant de ce secteur se sont rendus au ministère en charge de la question afin de réclamer, non seulement, le paiement en intégralité des arriérés de salaires, allant de 1994 à 2010. Il s'agit aussi pour le gouvernement, de payer leurs droits de licenciement. « Nous sommes là pour réclamer l’apurement de nos arriérés de salaires ainsi que les droits de licenciement. Certains agents licenciés du CNTF sont décédés sans malheureusément percevoir leurs droits. Nous demandons au ministre de l'Économie et des finances, Gilbert Ondongo, d’apurer tous nos arriérés de salaires », a déclaré le président du syndicat libre le Fluvial, Eustache Elénga.

Le CNTF, désormais la Socotraf

La présence d’un armateur public ayant un programme de réhabilitation des unités fluviales aura été jugé nécessaire. Ainsi, depuis le 31 août 2014 le CNTF, ex-ATC(Agence trans congolaise), a cédé le témoin à la Société congolaise de transport fluvial (Socotraf). La dissolution de cette société a été décidée par le gouvernement. Seulement, l'amorce des premiers pas de ce nouveau né, sera conditionnée par le paiement des droits de licenciement de certains agents du CNTF. «...il faut, au préalable, payer les droits des travailleurs avant que la nouvelle société ne s’installe. On ne peut pas accepter que la Socotraf s’installe dans les locaux du CNTF tant qu’on n’a pas payé en totalité les droits de licenciment de ses travailleurs. Il faut  donc régler les choses en amont », a conclu le président du syndicat des ressortissants des centres de formation professionnel de l’ex-ATC, Pierre Bassoukissa.

Josiane Mambou Loukoula