CIRGL : les questions de sécurité débattues à Brazzaville

Samedi 14 Juillet 2018 - 17:35

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Les directeurs généraux et chefs de service de renseignements et de sécurité de la sous-région se sont séparés, le 14 juillet, au terme de quatre jours des travaux de la treizième réunion du comité régional de coordination qui viennent de se dérouler dans la capitale congolaise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les assises ont mis l’accent sur la nécessité pour le comité de coordination de mutualiser les efforts des pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) dans le domaine sécuritaire, au regard des grands enjeux actuels, notamment la montée fulgurante du terrorisme.

Pour le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation de la République du Congo, Zéphirin Mboulou, la menace du terrorisme reste un défi auquel la sous-région doit répondre par l’amélioration et le renforcement de la coopération dans le domaine sécuritaire.

« Votre session d’aujourd’hui se tient dans un contexte où notre sous-région est écumée de groupes armés et forces négatives, à la peau dure, qui menacent la paix et la stabilité de nos Etats et mettent à mal nos projets de développement et de prospérité, en dépit des efforts que les gouvernements consentent à les combattre et à les éradiquer, » a-t-il relevé.

Pendant qautre jours, les experts ont abordé plusieurs questions, entre autres, la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs; le rapport administratif, financier et logistique ; le rapport du comité ad hoc chargé de la révision institutionnelle y compris l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la douzième réunion du comité régional de coordination, tenue à Brazzaville le 9 octobre 2017.

L'ambassadeur secrétaire exécutive adjointe par intérim de la CIRGL, qui a représenté l’ambassadeur Zachary Muburi Muita, secrétaire exécutif de cette institution, a souhaité qu’un atelier sur la définition d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme et le mercenariat soit organisé dans les prochains jours pour que des solutions appropriées et durables puissent être trouvées.

En outre, elle a salué le travail accompli par les experts.« Le partage d’informations leur ont permis d’avoir une compréhension commune et une meilleure lisibilité des actions néfastes qui se produisent dans notre région ; ceci afin de mieux prévenir et combattre efficacement les mouvements des forces négatives et des groupes terroristes », a-t-elle signifié.

                                                                                                           

 

 

Rude Ngoma, stagiaire

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