Commémoration du 4 mars : la République n’a pas oublié les victimes

Mercredi 4 Mars 2020 - 18:45

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Au nom du gouvernement, le ministre en charge de la Recherche scientifique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, s’est incliné devant la mémoire des disparus tandis que le maire du sixième arrondissement Talangaï, Privat Frédéric Ndéké, a éclairé l’opinion sur  l’accompagnement des victimes corporelles.

En cette date du 4 mars, la République a encore une fois de plus marqué sa compassion aux victimes du drame qui a endeuillé le pays il y a huit ans. Le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a déposé une gerbe de fleurs à cet effet. Après le rituel, une victime amputée d’un de ses membres s’est présentée à lui pour quelques doléances. « Nous avons mal parfois à nous procurer des béquilles, l’assistance se fait en dents de scie. Nous nous sentons abandonnées », a-t-elle déclaré.

L’accompagnement des victimes corporelles

Privat Ndéké, maire de Talangaï, un des deux principaux arrondissements de la  capitale  touchés par ce drame est revenu sur l’assistance que le gouvernement apporte aux victimes. La rente viagère (somme d'argent versée de manière régulière à une personne jusqu'à son décès) fait partie des modes d’accompagnement. « Les victimes ont évoqué les retards mais elles sont payées », a précisé le maire en présence des concernés. 

Le problème le plus crucial, selon Privat Ndéké, c’est la reconstruction des maisons détruites. Un acompte avait été versé mais il ne pouvait pas satisfaire les attentes des populations concernées par cette situation au sens large du terme. « Nous avons changé les représentants des sinistres au niveau de la commission de coordination. Ces changements vont dans le sens de trouver des solutions adéquates. Et nous sommes en attente de la deuxième tranche », a-t-il expliqué.

Le maire de Talangaï a, par ailleurs, souligné que le ministre d’Etat, Alphonse Silou, qui préside cette commission de coordination a recommandé à l’ensemble des acteurs impliqués de réfléchir sur la répartition de cette tranche dès que les fonds seront disponibles car avec la situation économique que traverse notre pays il est difficile de décaisser autant d’argent d’un seul coup.

A en croire Privat Ndeke, l’orientation du ministre Alphonse Silou consiste à faire en sorte que la décision ne vienne pas seulement du gouvernement mais aussi de ceux qui représentent les sinistrés, notamment les autorités locales. « Il faut diminuer peu à peu le nombre de sinistrés en attente de logement », a conclu Privat Ndéké.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le ministre Coussoud-Mavoungou déposant la gerbe de fleurs Photo 2: une vue des victimes corporelles amputées

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