Commission nationale électorale indépendante : l'UMP réclame la troisième vice-présidence

Lundi 29 Avril 2019 - 16:00

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Dans une déclaration rendue publique le 29 avril, à Brazzaville, le parti de Digne Elvis Tsalissan Okombi estime que le poste lui revient de droit, vu son poids politique actuel.

La troisième vice-présidence de la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) est une fonction qui revient au groupement des partis du centre. Jusqu'en 2016, elle était occupée par Digne Elvis Tsalissan Okombi, dont le parti, l’Union pour un mouvement populaire (UMP), est membre de cette famille politique. Mais suite à la nomination de ce dernier au gouvernement, ce poste était resté vacant jusqu'à ce jour.  Pour combler ce vide, le ministre de l'Intérieur a enjoint récemment les partis du centre de lui transmettre, dans un délai d'une semaine, trois noms afin qu’il désigne celui qui va désormais occuper ce poste, à défaut, il nominera un cadre de son ministère à ce poste.

Une démarche que le bureau exécutif national de l’UMP a fustigée dans sa déclaration, s'estimant lésé. Donnant son point de vue à ce sujet, cette formation a affirmé qu’en 2016, les partis du centre s'étaient attribués consensuellement des postes à la Cnei et les propositions avaient été déposées auprès du ministère de l’Intérieur. Un décret avait même été signé, lui garantissant ce poste vacant, a assuré l'UMP dans sa déclaration. S'estimant leader au sein de la coalition des partis politiques du centre car détenant deux députés et neuf conseillers, le parti de Digne Elvis Tsalissan Okombi a martelé que la troisième vice-présidence de la Cnei lui revient, comme cela a toujours été le cas.

« Le bureau exécutif de l’UMP informe l’opinion que cette énième réunion sur la désignation du troisième vice-président de la Commission nationale électorale indépendante, poste lui revenant de droit, en sa qualité du plus grand parti du centre, en terme d’élus après un partage consensuel des postes réservés au centre par la Cnei, est une décision incompréhensible », a-t-on appris de la déclaration rendue publique par Fred Loemba, vice-président de l’UMP, chef du département communication.

Le parti du député de Ngo a rappelé, par ailleurs, que la légitimité, la notoriété, la représentativité et le poids politique d’un parti se gagnent dans les urnes.

« Avec deux députés et des conseillers élus dans près de neuf départements, l’UMP, première force incontestable du centre, se doit de bénéficier par parallélisme de forme de la même considération que le PCT, pour la majorité présidentielle, et l’Upads, pour l’opposition », a conclu l’UMP dans sa déclaration.

 

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Fred Loemba rendant publique la déclaration de l'UMP, le 29 avril/ Adiac

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