Communications électroniques : le problème d’interférence entre Brazzaville-Kinshasa bientôt élagué

Jeudi 19 Novembre 2020 - 17:05

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), de la République du Congo et l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications de la République démocratique du Congo (ARPTC), ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile des deux rives  planchent  du 19 au 20 novembre à Brazzaville, sur la gestion de la coordination des fréquences aux frontières.

Cette première rencontre issue du partenariat signé en septembre dernier, entre les institutions de ces deux pays, a pour objectif de résoudre les problèmes d’interférence entre les deux villes les plus rapprochées au monde. Il s’agit notamment de trouver un mécanisme efficace permettant d’isoler les bandes aéronautiques du Congo Brazzaville, souvent interférées par les radios de la RDC. Le secteur de la téléphonie mobile est aussi concerné.

« C’est le moment de tout mettre sur la table afin de trouver les solutions pérennes. Un pays est libre d’utiliser les fréquences sur son territoire. Seulement les fréquences ne respectent pas les frontières, car il n’y a que 5km qui séparent les deux centres-villes d’où le récurrent problème d’interférence que nous allons essayer de résoudre aujourd’hui », a indiqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, poursuivant : « je souhaiterai que deux mois après ces travaux, que nous mettons en pratique les résolutions qui y sortiront pour le bien de nos deux pays. »

« Nous avons déjà restitué toutes les fréquences de radiodiffusion du Congo qui étaient utilisées par Kinshasa. Je suis sûr que les résultats qui sortiront de cette réunion permettront d’améliorer la qualité des services entre nos deux Etats.  Il est question de bien paramétrer les équipements, tout ce qui sera arrêté comme paramétrage sera respecté de part et d’autre », a confié le directeur des relations internationales de l’ARPTC, Yuma Utchudi Joseph Bruno.

Outre la gestion commune des fréquences, les deux régulateurs aborderont aussi des aspects juridique, économique et technique de la régulation. Notons qu’à l’issue de cette réunion, deux documents seront signés entre les deux parties. Il s’agira d’une part de l’accord de coordination des fréquences aux frontières entre les deux pays et, d’autre part, d’une feuille de route du plan stratégique pour les actions devront être menées en 2021.

 Rappelons que ce cadre de concertation se tient en application des dispositions du règlement des radiocommunications portant sur la méthode de gestion du spectre à utiliser pour faciliter le processus d’assignation de fréquence aux services de terre dans les zones frontalières.

Lopelle Mboussa Gassia et Grâce Merveille Ngapia (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Le présidium des travaux à l'ouverture de la réunion sur la gestion des fréquences

Notification: 

Non