Concertation de Madingou : l’UPC parle d’une violation du principe

Samedi 31 Octobre 2020 - 12:19

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Dans une déclaration rendue publique le 28 octobre à Brazzaville, le parti Unis pour le Congo (UPC) que préside Paulin Makaya a dénoncé la tenue de la prochaine concertation politique à Madingou, estimant que le principe a été violé par les pouvoirs publics.

« Nous estimons que ce principe a été violé, dans la mesure où la concertation ne peut pas agir en lieu et place du Conseil national du dialogue, organe chargé d’apaiser et de rechercher le consensus entre les forces vives de la nation sur les grands problèmes politiques d’intérêt national dont les clauses sont contenues dans l’article 228 de la Constitution du 25 octobre 2015 », souligne le communiqué de ce parti.

Sur la portée politique du concept de concertation, l’UPC a souligné que tenant compte de la profondeur de la crise sociopolitique que traverse le Congo, il serait irresponsable de prétendre organiser une concertation politique en lieu et place d’un dialogue national inclusif qui permettra à notre pays de diagnostiquer tous les maux qui le minent afin de proposer de façon consensuelle une feuille de route conséquente.

Enfin sur la question de la loi sur les partis politiques, l’UPC rappelle dans sa déclaration au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, que ce parti a été créé le 15 septembre 2014 sur la base de la loi 21-2006 du 21 août 2006 conformément à ses articles 14, 15, et 16. Estimant que la loi n’ayant pas d’effet rétroactif, la sélection opérée par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation ne peut être que condamnée.

 Rappelons qu’un récent arrêté signé du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation arrête le nombre de partis politiques pour l’année 2020 à quarante-cinq excluant l’UPC.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Notification: 

Non