Opinion

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Conclusion

Lundi 27 Avril 2015 - 21:11

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Quelle leçon faut-il tirer de l’impressionnante Journée des diasporas africaines qui s’est tenue vendredi et samedi à Bordeaux ? Tout simplement celle-ci : la France et de façon plus générale l’Europe sont en train de comprendre que l’Afrique sera, dans les décennies à venir, l’un des principaux moteurs de la croissance mondiale et que, par conséquent, il est temps de développer avec elle de véritables relations de partenariat.

Cette évidence, un homme, un Africain, Lionel Zinsou, l’a expliquée longuement, samedi matin, dans la grande salle de la Mairie de Bordeaux où les délégations africaines s’étaient donné rendez-vous. Prenant la parole après l’ancien Premier ministre, et peut-être, qui sait, le futur Président de la République française, Alain Juppé, il a développé l’idée selon laquelle le monde assiste à l’émergence d’un continent qui s’imposera demain comme l’une des communautés les plus dynamiques, les plus vivantes de la planète. Et fort de son expérience d’entrepreneur, il a souligné avec insistance l’importance du rôle que les diasporas africaines joueront dans ce processus.

L’équipe des Dépêches de Brazzaville ayant été présente tout au long de cette rencontre hors norme, nous pouvons témoigner ici et maintenant que le Congo a prouvé, par sa présence, qu’il entend bien être l’un des grands acteurs du mouvement qui se dessine. Non seulement, en effet, il a été incarné officiellement par une personnalité proche de Denis Sassou N’Guesso, Édith Itoua qui est en charge des diasporas au sein du Cabinet présidentiel, mais de plus il a démontré sa vitalité par l’attention dont firent preuve tout au long des débats les nombreux entrepreneurs, techniciens, universitaires, chercheurs, artistes même qui s’étaient déplacés à cette occasion sur les bords de la Garonne.

Il est évident, pour qui veut bien regarder la vérité en face, que notre pays dispose d’un capital humain que de nombreux pays peuvent lui envier. Tout le problème est donc convaincu de mettre en place les dispositifs administratifs, économiques, financiers et autres qui permettront à ces cadres de mettre leurs connaissances, leur expérience au service de notre nation. L’enjeu est tel qu’il mérite de figurer désormais en bonne place dans les priorités de nos gouvernants.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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