Concours d’entrée au Casp : trois cent quatre-vingt-dix-huit candidats pour soixante places

Lundi 14 Octobre 2019 - 18:37

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Le directeur général du Centre d’application de la statistique et de la planification (Casp), Gaspard Symphorien Mbou Likibi, a supervisé, le 13 octobre à Brazzaville, les épreuves du concours d’entrée dans cette école supérieure de statistique.

Sur un total de trois cent quatre-vingt-dix-huit candidats répartis à Brazzaville (368), Pointe-Noire (12), Owando (12), et Madingou (6), soixante seulement seront retenus pour débuter leur cursus dans l'établissement. Pour cause : le quota prévu cette année a été revu à la baisse par rapport aux années précédentes, soit trente places pour les sections 1 et 2.

Ce quota, de trente-cinq places auparavant, a été revu pour permettre de meilleures conditions d’études aux étudiants. Comme le souligne le directeur général du Casp, la contrainte reste l’outil informatique étant donné que dans les nouveaux programmes – qui entre en vigueur cette année- l’accent a été mis sur l’informatique. Notons que la salle informatique du Casp ne dispose pas d’assez d’ordinateurs pour faciliter  les exercices pratiques des étudiants.

Le but de ce changement est de s’arrimer aux normes prescrites par l’Unesco après que cet établissement a élaboré de nouveaux programmes. Selon les normes de l’Unesco, le volume horaire annuel du Casp passe de huit cents à neuf cents heures. Un pari que Gaspard Symphorien Mbou Likibi dit tenir, en dépit du démarrage tardif des cours, prévu à la fin de mois, avec pour seul objectif : rehausser le niveau de formation du capital humain en vue d’améliorer le système de statistique national.

Le Casp forme, depuis 1983, des techniciens supérieurs de la statistique et de la planification, niveau bac+2 (section1) et des techniciens de la statistique et de la planification sans bac (section 2) pour la formation d’une année.

Cette année, le centre a enregistré davantage de dossiers dans toutes les catégories, contrairement à 2018. Selon les chiffres officiels, trois cent cinquante-quatre candidats de direct 1 ont passé l’examen contre trois cent quarante-trois en 2018, trente-trois candidats de direct 2 contre vingt-quatre l’année dernière, dix candidats de prof 1 – composé de travailleurs ayant un baccalauréat- ont été retenus pour ce concours contre neuf l’an passé. Cependant, la cheffe de centre,  Lavie Phanie Moulogho Issayaba, qui souligne la baisse du niveau d’études, garde son optimisme face à l’adaptation de ces étudiants aux nouveaux programmes.

Le Casp connaîtra, pour l’année en cours, l’apport de la Banque mondiale avec le recrutement de deux consultants pour un appui technique. L’un des consultants apportera son expertise concernant les programmes adoptés en août dernier et l’autre son appui sur le plan institutionnel en vue de l’ouverture des licences professionnelles et du cycle d’ingénierie au Congo.

Rappelons que parmi les critères de sélection, les candidats doivent disposer d’un baccalauréat C, D, G2 et BG ou d’un diplôme équivalent. Depuis l’année dernière, le Casp est également rouvert aux candidats n’ayant pas obtenu leur baccalauréat.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Les candidats dans la salle de l'examen

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