Conférence scientifique : lancement bientôt de l’initiative « Le Congo que nous voulons »

Mardi 24 Avril 2018 - 20:46

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Initiée par des jeunes congolais de divers horizons géographiques et évoluant dans plusieurs secteurs d’activités, la rencontre se tiendra le 2 mai, à l'auditorium du ministère des Affaires étrangères de Brazzaville, avec pour objectif de décliner le futur du Congo dans des domaines variés.

L’initiative « Le Congo que nous voulons » se veut être le rendez-vous citoyen des femmes et des hommes qui constituent les maillons essentiels du développement du pays.

En effet, la première édition se déroulera autour des thématiques suivantes : éducation et formation ; entrepreneuriat, emploi et diversification économique ; santé, agriculture et environnement ; réformes générales. L’objectif principal étant d’échanger sur les enjeux sociaux liés au développement du Congo ; de rassembler la jeunesse autour d’un idéal commun en lui offrant un cadre d’expression sur les lendemains de la nation ; engager les autorités habilitées.

« Nous nous mettons ensemble autour d’un idéal commun qui est le Congo. Tous, nous avons chacun certainement une ambition. Il est bel et bien question que nous les enfants du Congo, nous nous mettons ensemble pour voir qu’est-ce que nous pouvons apporter comme pierre à l’édifice. C’est pourquoi, nous lançons déjà la première édition de l’initiative "Le Congo que nous voulons", le 2 mai. Il s’agira d’un espace où les jeunes congolais vont s’exprimer, proposer des choses assez importantes pour le développement du pays », a expliqué le coordonnateur de cette initiative, le député Exaucé Bersol Ngambili Ibam, précisant qu’il s’agissait d’une démarche purement scientifique, qui n’a rien à avoir de la politique. 

Parmi les jeunes qui constituent ce socle, figurent des députés Ghislain Ngalebali et Elbe Biscay Bidié Bia Mbembe et le député suppléant Yves Moundelé-Ngollo. Il s’agira, en fait, de créer un espace convivial de réflexion, de communication et d’échange entre jeunes et acteurs de la vie socio-économique du pays. Ce cadre a pour vocation de développer le dynamisme citoyen par la création d’une tribune d’expression, permettant de mettre en synergie des idées autour de l’intérêt général. Ce qui qui favorise, espèrent les initiateurs, une démarche collective, un lien social et intergénérationnel autour de l’avenir du Congo sur diverses thématiques.

« Il ne s’agit pas d’une initiative politique mais des problèmes qui touchent réellement notre société. Il est temps que nous agissions. Nous pensons qu’ensemble, nous pouvons mieux définir l’avenir du Congo », a estimé le coordonnateur de l’initiative « Le Congo que nous voulons ».

Des débats seront animés par des panelistes ayant fait leurs preuves ou témoigné de leur engagement à la cause commune à travers leur leadership, leurs compétences avérées et leur savoir-faire. Ils sont issus de la société civile, des administrations, des secteurs public et privé, de l’université et du monde des affaires. Au terme  de cette rencontre, il y aura un mémorandum contenant toutes les recommandations et conclusions qui seront prises. Ainsi, les organisateurs entendent les remettre à qui de droit, afin que les résultats soient vulgarisés dans tout le pays pour que les Congolais s’en approprient.

 « Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice, puisque nous voulons écrire l’histoire du Congo à côté de ceux qui l’écrivent et non ceux qui la racontent. Nous n’entendons pas nous arrêter à la première édition, nous allons poursuivre chaque fois à aborder les questions qui tiennent à cœur les Congolais, pour avoir des esquisses de solutions. Je crois que c’est le rôle de la société civile que nous constituons », a conclu le député de Djiri 2, appelant à une grande mobilisation pour la réussite de l'évènement.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les membres de la coordination de l’initiative « Le Congo que nous voulons » ; une affiche annonçant la 1e édition/Adiac

Notification: 

Non