Congo-Afrique du Sud : les deux pays évaluent leur coopération

Lundi 14 Avril 2014 - 16:28

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Les délégations d’experts sud-africains et congolais ont entamé, le 14 avril à Brazzaville, les travaux de la deuxième session de la grande commission mixte de coopération, en vue de définir une nouvelle vision de leur partenariat

En effet, il s’agira notamment de développer de nouveaux axes de coopération ; de déterminer les résultats obtenus ; d’identifier les forces et faiblesses, ainsi que les contraintes survenues dans le processus de mise en œuvre des engagements pris au cours de la première session qui s’était tenue en octobre 2010 en Afrique du Sud. « L’essence de cette vision réside fondamentalement dans la nécessité de situer nos relations économiques au niveau des excellentes relations politiques qui existent entre nos deux pays, lesquelles sont forgées dans notre combat commun contre l’apartheid et le colonialisme pour l’indépendance, la paix et le développement », a précisé l’ambassadeur du Congo en Afrique du Sud, Émile Léonard Ognimba, dans son discours d’ouverture.

Parlant de la coopération entre l’Afrique du Sud et le Congo, il a rappelé des avancées « significatives » obtenues dans plusieurs secteurs, notamment, les mines, l’agriculture, la culture et les arts, la défense et la sécurité, les télécommunications, la santé, les transports. En même temps, il s’est dit réjoui de la présence sud-africaine au Congo à travers des grandes entreprises comme Exxaro, MTN, South Africa Airway et AgriSA.

Par ailleurs, le diplomate a reconnu quelques faiblesses dans l’évaluation de cette coopération, mais ces faiblesses, a-t-il ajouté, peuvent être comblées si les deux parties peuvent parvenir à les déceler. « On nous dira que ce n’est pas assez, nous en convenons, mais n’est-ce pas là l’annonce d’un partenariat porteur et prometteur que nos peuples appellent de tout leur vœu et auquel nous croyons fermement ? Les faiblesses existent. Nous ne le cachons pas. Cependant, nous aurons réalisé un travail responsable, si nous parvenons à focaliser ces faiblesses de manière à les combler et à les transformer en sources de progrès », a-t-il indiqué.

« Il me parait important que chacune de nos sessions imprime son originalité à la conduite de notre partenariat. Cela nous évitera de nous inscrire dans une logique de routine qui nuira à l’imagination. Dans ce contexte, une meilleure interaction entre nos deux ministères en vue d’un suivi plus étroit de nos activités me parait essentielle. Nos deux chefs d’État nous en ont au demeurant donné l’exemple en instaurant entre eux un dialogue régulier et fructueux dont nous devrions nous inspirer », a-t-il ajouté.

Le chef de la délégation des experts sud-africains, Maître Yolisa Maya, a pour sa part souligné l’importance de cette réunion, et insisté sur le renforcement des relations bilatérales qui existent entre les deux pays, à un niveau supérieur. « Ces consultations sont une occasion pour les deux côtés de réfléchir et d’améliorer les relations importantes qui existent entre nos deux Nations. Cela crée un espace pour examiner la portée de nos relations dans des domaines très variés au profit de nos populations », a-t-elle relevé.

Le rapport issu des travaux des experts sera par la suite soumis à l’examen et à l’approbation au cours de la réunion des ministres qui s’ouvre le 16 avril.

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

Démarrage des travaux de la deuxième session de la grande commission mixte de coopération.