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Jeudi 10 Octobre 2019 - 10:03

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Tout compte fait, la situation économique et financière du Congo demeure tendue. Le 7 octobre, le gouvernement l’a rappelée tout à fait clairement dans le compte rendu qu’il a publié à l’issue du Conseil des ministres consacré à l’adoption de la loi de finances de l’an prochain.  Il va falloir désormais qu’il tienne ses engagements vis-à-vis de la communauté nationale et des partenaires extérieurs qui l’observent dans sa façon de s’y employer.

Aussitôt après la signature de l’accord de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI), le 11 juillet, les Congolais s’interrogeaient sur le contenu des fameuses quarante-huit mesures édictées dans le cadre de celui-ci. Diverses sources dont il importe encore d’authentifier la pertinence des publications les égrenaient de différentes manières, sans nécessairement emporter la conviction de ceux qui souhaitaient l’entendre dire par des voix plus autorisées avant de croire. L’écheveau ne semble toujours pas avoir été démêlé.

Il n’empêche que quand le gouvernement déclare que « le budget de l’Etat devrait se conformer au cadrage macroéconomique discuté, arrêté ou révisé avec le Fonds monétaire international », il avise qu’il ne tolerera aucun dérapage dans la poursuite de sa relation avec l’institution de Bretton Woods, de telle sorte que l’objectif final qu’il s’est assigné d’assainir la situation financière globale et relancer l’économie soit atteint dans les meilleurs délais.

S’il est un allié de poids, sur lequel le gouvernement devrait compter pour accomplir sa mission dans ce moment qu’il juge délicat à juste titre, il pourrait s’appeler communiquer. La mise en œuvre complète de l’accord avec le FMI passera-t-elle par la réduction de certains avantages dus aux responsables des institutions publiques, aux agents de l’Etat et fonctionnaires ? Influera-t-elle sur le quotidien des citoyens à travers la révision à la hausse des produits de grande consommation ?

Ce sont autant de questions que se posent dorénavant les Congolais de toutes les couches ; ils voudraient que les réponses les plus pertinentes viennent directement de ceux et celles qui, à tous les niveaux de la hiérarchie publique, ont la charge de les convaincre de continuer d'espérer.

Les Dépêches de Brazzaville

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