Coopération : la France aide le Congo à couvrir ses besoins en santé

Lundi 22 Octobre 2018 - 19:27

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En dehors de l’expertise mobilisée pour appuyer Brazzaville dans différents projets en matière de santé, Paris entend  également faire un plaidoyer pour attirer de partenaires pouvant aider améliorer davantage le système de santé congolais, a indiqué l’ambassadeur Bertrand Cochery.

Reçu en audience par la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, le 22 octobre à Brazzaville, Bertrand Cochery a déclaré au sortir de l’entretien:« La santé est l’un des secteurs prioritaires de la France dans sa relation bilatérale avec le Congo. (…) Nous avons passé en revue certains dossiers tout en identifiant les priorités dans le but d’aider le Congo à couvrir ses besoins en matière de santé publique ». Selon le diplomate français, l’assurance maladie universelle, un des défis que le Congo s’est donné à relever, figure parmi les dossiers pour lesquels une importante expertise française a été mobilisée. Les formations, les bourses, entre autres, allongent la liste des domaines dans lesquels la France aide le Congo à réaliser ses priorités en matière de santé publique.

La rencontre a également permis à Bertrand Cochery de présenter à la ministre et aux techniciens de son département le nouveau conseiller régional en santé mondiale à l’ambassade de France, le Dr Pierre Crozier. Comme son prédécesseur Hélène Degui, à ce poste, Pierre Crozier couvrira cinq pays : l’Angola, le Gabon, Sao Tomé et Principe ainsi que les deux Congo. L’échange avec les cadres du ministère de la Santé et de la population lui a permis de prendre connaissance des documents cadres de la politique nationale de développement sanitaire, notamment le plan qui couvre la période allant de 2018 à 2022. « Le ministère a réalisé un bon travail dans l’élaboration de ces documents qui sont d’ailleurs en cours de validation », a constaté Pierre Crozier.

Le conseiller régional en santé mondiale à l’ambassade de France a, par ailleurs, indiqué que la contribution de son pays au Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le VIH est estimée à plus d’un milliard d’euros. « Nous allons veiller à ce que les actions de la France sur ces subventions rentrent dans le cadre programmatique du ministère de la Santé et de la population en vue de renforcer la lutte contre le paludisme et la prise en charge de la tuberculose, du VIH », a-t-il fait savoir.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

L'ambassadeur de France au Congo, au sortir de l'audience / Photo DR

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