Opinion

  • Éditorial

Coordination

Lundi 25 Mai 2020 - 17:54

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Ce qui ressort à l’évidence de la lutte contre la pandémie du coronavirus est le fait que seules des actions concertées entre les nations d’une même zone géographique permettent, d’une part, de lutter efficacement contre un tel fléau, d’autre part de relancer ensuite les économies durement frappées par le confinement et la fermeture des frontières. Croire, en effet, qu’un Etat, un gouvernement, des administrations nationales peuvent résoudre seuls les problèmes de toute nature que génère le Covid-19 relève de l’illusion, du rêve ; et, de ce fait, ne peut avoir que des effets négatifs que la population paiera au prix fort un jour ou l’autre.

D’où cette idée, qui à la vérité n’est pas nouvelle, selon laquelle l’intégration régionale s’impose plus que jamais comme un impératif catégorique dans le domaine de la protection de la santé, donc de la médecine et de la recherche scientifique, mais aussi dans celui des échanges commerciaux, de l’investissement et de la relance de la production. Autant de domaines, hélas !, qui ne figurent manifestement pas, pour l’instant du moins, dans la liste des priorités des Etats qui quadrillent le Bassin du Congo, c’est-à-dire l’Afrique centrale et la région des Grands Lacs.

En bonne logique si ce qui est écrit ici était perçu par les dirigeants de la quinzaine de pays concernés comme une arme décisive pour combattre le mal qui les menace un Sommet aurait été organisé ces derniers temps, directement ou par visioconférence, afin d’une part de coordonner les actions engagées pour combattre le coronavirus et d’autre part de protéger les populations contre le désastre économique qui se profile à l’horizon. Mais à ce jour rien de tel n’a été apparemment entrepris, ni même proposé.

Etant donné qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, les chefs d’Etat et de gouvernement de cette partie du continent africain devraient donc s’entendre pour se retrouver sans délai de façon réelle ou virtuelle et coordonner leurs actions dans tous les domaines qu’impacte la pandémie du Covid-19. Outre le fait qu’ils résoudraient beaucoup plus facilement les problèmes auxquels leurs peuples se trouvent aujourd’hui confrontés, ils enverraient à la communauté mondiale un message fort qui aurait lui-même des effets très positifs pour chacun d’eux.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 25/3/2024 | Paillasson
▶ 23/3/2024 | Urbain disponible!
▶ 22/3/2024 | Progression
▶ 22/3/2024 | Difficile marche
▶ 22/3/2024 | Réinventer la Francophonie
▶ 19/3/2024 | Alerte
▶ 18/3/2024 | Mobiliser
▶ 16/3/2024 | Le chaud et le froid
▶ 15/3/2024 | Booster les PME et PMI