Corruption dans l’athlétisme : une peine d’emprisonnement de quatre ans contre Lamine Diack

Jeudi 18 Juin 2020 - 17:02

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Pour corruption sur le fond de dopage russe, l’ancien président de la Fédération mondiale d’athlétisme a payé le prix.  Le parquet national financier a  requis le 17 juin,  quatre ans de prison et 500 000 euros d’amende plus une interdiction d’exercer des responsabilités dans le sport à son encontre.

Le procureur François Xavier  Dulin a reconnu que Lamine Diack (87 ans), qui a dirigé la fédération mondiale de 1999 à 2015, a commis une infraction énorme à la probité qui a causé un préjudice  mondial à l’athlétisme.  

Lamine Diack  est accusé de corruption  pour l’accord  conclu  avec les Russes fin 2011  dans le but de retarder  les sanctions qui pesaient contre les athlètes dopés en échange d’argent qu’il aurait obtenu auprès des athlètes soupçonnés  pour à la fois  dissimuler les allégations et  leur autoriser en même temps  à participer  aux Jeux olympiques de Londres en 2012 .  Il est aussi accusé d’avoir permis à son fils Papa Massata Diack également poursuivi pour recel d’abus de confiance, blanchiment en bande organisée de s’approprier de millions d’euros dans les négociations avec les sponsors. « Papa Massata Diack est partout et tout le temps et son père l’impose partout », a souligné  François Xavier  Dulin.

Le fils de Lamine, ancien conseiller marketing de l’IAAF, absent à son procès parce qu’il  se trouve à Dakar au Sénégal,  a écopé  d’une peine  de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de cinq cent mille euros. Un mandat d’arrêt a été requis contre  Papa Massata Diack. Quant aux quatre autres accusés poursuivis dans le volet corruption, ils pourraient purger une peine allant de deux à quatre ans d’emprisonnement dont un avec sursis.

 

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

L'ancien président de l'IAAF, Lamine Diack/AFP

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