Côte d'Ivoire : positionnement de 800 soldats français dans le pays

Le Contre-Amiral Laurent Isnard, représentant le chef d'état-major des armées  françaises, a déclaré : « aujourd'hui la force Licorne laisse la place aux Forces françaises en Côte d'Ivoire. C'est à la demande des autorités ivoiriennes que la France maintient cette présence militaire ».

« Ces forces sont compactes, flexibles et réactives. Elles sont adaptables et aptes à conduire un spectre de missions variées. Elles contribuent à la défense de nos intérêts nationaux, à la protection de nos 16 000 ressortissants », a-t-il ajouté. D'un effectif oscillant entre 600 et 800 hommes, il sera évolutif jusqu'en 2016. Le Contre-Amiral a expliqué que les FFRI constituent une réserve d'intervention et font partie du premier échelon de réaction française en Afrique.

En présentant le bilan de l'opération Licorne, le Contre-Amiral a rappelé que depuis septembre 2002, 85 000 soldats ont porté avec succès les armes de la Force Licorne, 27 ont donné leur vie. « Tout au long de ces années, notre dispositif s'est adapté à l'évolution de la situation. Nos armées françaises ont apporté un soutien déterminant au processus de réconciliation et à la paix dans ce grand pays de l'Afrique de l'Ouest, c'est notre honneur. La situation s'est normalisée, c'est notre fierté », a-t-il conclu.

« Le rôle essentiel » joué par la Licorne dans le retour de la paix en Côte d'Ivoire a été salué par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, avant de souhaiter « la bienvenue aux Forces françaises en Côte d'Ivoire ».

Les FFCI ont vocation à devenir une base opérationnelle avancée et l'unique point d'appui logistique des forces pré -positionnées sur la façade ouest-africaine. Quant à la mission de formation des militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), elle se poursuit conformément à l'accord de partenariat de la défense signé en janvier 2012, à Paris.