Coupe du monde Russie 2018 : qui succédera à l’Allemagne ?

Vendredi 8 Juin 2018 - 21:17

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À cinq jours du grand rendez-vous planétaire du ballon rond, le décor est déjà planté, les lieux et les temps des actions d’ores et déjà connus. Le public est aux aguets à travers le monde. Il ne reste plus que l’entrée en scène des acteurs pour que le spectacle commence  du 14 juin au 15 juillet 2018.

 Le rideau sera ouvert pour ce méga spectacle mondial de football avec le match Russie-Arabie saoudite à Moscou, le 14 juillet. La phase des poules ira dès cette date au 28 juin. Le deuxième tour interviendra, quant à lui, à partir du 30 juin avec seize autres équipes non classées en ordre utile dans leurs poules pour disputer cette phase qui ira jusqu’au 3 juillet. Le même 3 juillet, les quarts de finale auront lieu avec les huit équipes sorties vainqueurs du deuxième tour pour se clôturer le 7 juillet. De ces huit équipes, quatre seront retenues pour les demi-finales, les 10 et 11 juillet, avant la finale le 15 juillet.
La Fédération de Russie sera le premier pays à expérimenter l’organisation de la Coupe du monde de football avec trente-deux pays et l’utilisation officielle de la vidéo d’assistance à l’arbitrage.

Quelques repères de l’histoire de la Coupe du monde
La Coupe du monde de football est la compétition faitière de la Fédération internationale de football association (Fifa), elle-même créée en 1904 par un Français, le journaliste Robert  Guérin. Lors du premier congrès de cette haute institution d’organisation du football mondial, la Suisse a été choisie pour abriter la première édition de cette compétition internationale. Le veto de la Grande-Bretagne n’a permis la mise en application de cette décision. Il a fallu attendre vingt-six ans plus tard, sous l’impulsion d’un autre Français, Jules Rimet, alors président de la Fifa, pour que cette compétition internationale soit organisée en Uruguay, en Amérique du sud.

1930 : l’Uruguay lance la compétition
Treize pays participent à cette première édition de la phase finale de la Coupe du monde, dont neuf américains et quatre européens, à savoir le Mexique, le Chili, l’Argentine, la Bolivie, le Pérou, l’Uruguay, le Paraguay, les États-Unis d’Amérique, la Belgique, la France, la Yougoslavie et la Roumanie. Une Coupe du monde de football majoritairement américaine.  Beaucoup de pays européens avaient boycotté cette première édition par leur refus d’effectuer le voyage par la traversée de l’Océan Atlantique par bateau. En finale, au stade centenaire (cent mille places), l’Uruguay battait l’Argentine par quatre  buts contre deux. Le capitaine uruguayen, José Nasazzi, reçut de Jules Rimet la petite statue en guise de trophée de la compétition. Le premier match de la Coupe du monde Uruguay 1930 eut lieu le dimanche 13 juillet, devant un public évalué à plus ou moins deux mille2 spectateurs. Le Français Lucien Laurent inscrivait, sous la neige, le premier but de la Coupe du monde de football contre le Mexique.

1934 : l’Italie en propagande fasciste
Après l’Uruguay, l’Italie abrite l’organisation de la deuxième Coupe du monde de football. Le fasciste Mussolini au pouvoir s’en sert comme un instrument de propagande politique. Fortement médiatisée, cette édition a accrédité deux cent quarante-neuf journaux du monde entier dont soixante-cinq italiens, vingt-sept français, vingt-trois allemands et un anglais. Il y a lieu de rappeler que les Britanniques ne participent toujours pas à cette compétition mondiale. Il en est de même du champion du monde en titre, l’Uruguay, qui a aussi refusé d’emprunter le bateau pour traverser l’Océan Atlantique, comme quatre ans plus tôt l’avaient décidé certains pays d’Europe. L’Afrique participe pour la première fois à la compétition par l’entremise de l’Égypte. À Rome, en finale, l’Italie remporte la Coupe du monde de football de 1934 face à la Tchécoslovaquie, devenant ainsi le premier pays européen à inscrire son nom sur la liste des champions du monde de football.

1938 : le Brésil en France
La troisième édition de cette compétition internationale de la Fifa est confiée à la France pour son organisation. C’est à  l’aube de la Seconde Guerre mondiale et beaucoup de pays ne prennent pas part à la compétition. A la suite d’une tombola organisée pour financer le voyage, le Brésil sera en Europe pour la première fois. L’Italie conserve son titre. La France sera le premier pays organisateur de cette compétition à ne pas gagner à domicile.

1950 : le Brésil échoue à domicile
Après la Seconde Guerre mondiale de 1940 à 1945, la compétition reprend et retourne en Amérique où elle avait débuté, plus précisément en Uruguay. Justement, c’est ce dernier qui l’emporte en finale, le 15 juillet 1950, devant le Brésil, pays hôte, au stade Maracaña, le plus grand stade du monde, par deux buts à un. L’Uruguay aligne sa deuxième consécration et le Brésil devient le deuxième pays organisateur à perdre à domicile après la France.

1954 : la Suisse revient sur la scène mondiale
 L’organisation de la cinquième édition de la Coupe du monde de football revient à la Suisse. L’Allemagne de l’ouest s’imposera à Berne face à la Hongrie, conduite par le talentueux joueur Ferenc Puskas. Les coqueluches du football mondial commencent à éclore comme des fleurs. Bien que troisième pays organisateur à perdre à domicile, la Suisse a eu le mérite de faire suivre en direct, à la télévision, les matches des huit équipes de cette phase finale.

1958 : le roi Pélé éclot en Suède
La Suède, en 1958, fera éclore les stars du football mondial de l’époque. Just Fontaine sera le meilleur buteur de la compétition avec treize buts, record jamais égalé jusqu’à ce jour. Edson Arants Do Nascimento, connu sous le nom du roi Pélé, âgé de moins de 18 ans, va marquer les mémoires des sportifs du monde par son génie. La France, avec Raymond Kopa, sera éliminée en demi-finale par le Brésil. Pélé, le jeune joueur de ce mondial, inscrira à lui seul trois buts du K.O français. Le Brésil sera sacré champion du monde pour la première fois.

1962 : le Chili consacre le doublé du Brésil
En cette année, au Chili, le Brésil succède à lui-même en s’imposant face à la Tchécoslovaquie. Pour ce succès consécutif, Pélé blessé dès le match d’ouverture était indisponible pour la suite de la compétition. Cette édition de la Coupe du monde de football a connu ce que l’on a appelé << la bataille de Santiago >> lors du match Chili – Italie à Santiago (capitale du Chili). Une bagarre entre joueurs a offert un spectacle désolant : deux joueurs Italiens seront expulsés et un troisième aura un nez cassé. Le Chili complète la liste des pays organisateurs perdants en devenant le cinquième pays  à perdre à domicile.

1966 : Eusebio, meilleur buteur en Angleterre
En Angleterre, les Allemands de l’ouest seront défaits par les Anglais à domicile. Pélé ne jouera pas plus de deux matches, la vedette lui sera momentanément volée par Eusebio, Portugais d’origine mozambicaine. Il a réussi à marquer neuf buts et sera sacré meilleur buteur de cette édition. Cette huitième édition a offert aussi son scandale, la coupe Jules Rimet fut volée et retrouvée par un chien appelé Pickles, dans une banlieue de Londres.
C’est lors de cette Coupe du monde de 1966 qu’un événement va révolutionner le football, pendant le match opposant les Anglais aux Argentins. Au cours de la partie, plusieurs joueurs ne se rendent pas compte s’ils avaient déjà été avertis ou non, l’avertissement à ce moment là était verbal. Ils sont obligés de recourir à Ken Aston, alors arbitre superviseur assis à la tribune pour savoir s’ils avaient eu ou non un avertissement pendant le match. La rencontre va prendre une tournure inattendue lorsque l’arbitre Rudoif Kreintlein décide  d’expulser le capitaine argentin, Antonio Ubaldo Rattin, qui refuse de quitter le terrain. Sept minutes de discussions seront nécessaires pour convaincre le joueur avant que la rencontre reprenne. Une scène assez incroyable qui se déroule sous les yeux de Ken Aston, choqué par ce qu’il vient de voir. En rentrant chez lui, après ce match, Aston a eu l’idée de sa vie. Arrêté à un feu rouge au volant de sa voiture, il se dit qu’on pourrait adapter la signalisation routière au football. Un carton jaune pour avertir un joueur, un rouge pour l’exclure. Son idée séduit rapidement la Fifa qui attendra la Coupe du monde de 1970 pour l’expérimenter.

1970 : Gerd Muller bondit au Mexique
Au Mexique, en 1970, la Coupe du monde de football fut dominée par la gourmandise des attaquants, une moyenne de trois buts par match. L’édition fut dominée par l’Allemand Gerd Muller qui a pris l’ascendant sur le Lusophone Eusebio, avec dix buts. Aucun joueur ne fut exclu de la compétition mettant en exergue la beauté du spectacle donné par les joueurs dans leurs jongleries avec le ballon rond. Mais l’arbitre allemand, Kurt Tschenscher, entre dans l’histoire en dégainant le premier carton jaune de la Coupe du monde lors du match de poule Mexique – URSS (0 – 0), le 31 mai 1970, C’est Lovchev, le numéro 6 de l’équipe soviétique, qui est le premier joueur à se voir brandir un carton jaune. Le Brésil revient pour la troisième fois à la première marche du podium après sa cinglante victoire sur l’Italie (4 – 1). Pélé était revenu à sa décision de se retirer de l’équipe nationale après ses blessures des éditions précédentes.

 1974 : Franzt Beckenebauer désillusionne Johan Cruyft
La Coupe du monde de football est à sa dixième édition. Elle quitte l’Amérique latine et retourne une fois de plus en Europe. C’est à la République Fédérale d’Allemagne (Allemagne de l’Ouest) qu’échoit le privilège de l’abriter. Le pays organisateur remporte pour la seconde fois le titre de champion du monde. Il bat en finale leS Pays-Bas par deux buts contre un, alors que Johan Cruyft, tout feu, tout flamme, avait ouvert la marque dès les premières minutes du match. Au cours du match, le buteur hollandais a été tenu en respect par l’impérial libéro de charme Beckenebauer qui l’a désillusionné. Cette fois-ci, c’est un trophée en or, remplaçant la coupe Jules Rimet, rétirée définitivement de la compétition par le Brésil pour l’avoir remporté trois fois.
C’est au cours de cette édition que le carton rouge va faire sa première apparition pendant le match Chili-République fédérale d’Allemagne, le 14 Juin 1974. Il est donné au Chilien Caszely par un arbitre turc. Un autre carton rouge a été gratifié au recordman de la Coupe d’Afrique des nations, Ndaye Mulamba, neuf buts jamais égalés jusqu’à ce jour. Il reçut le carton rouge lors du match Zaïre (actuelle RDC) contre l’Ecosse pour une faute commise par son coéquipier, Mwepu. Le Zaïre de l’époque fut le premier pays à représenter l’Afrique subsaharienne, en d’autres termes l’Afrique noire. Il afficha un tableau macabre sur trois sorties des matches de poules : trois défaites et quatorze buts encaissés.

1978 : Mario Kempes étincelant en Argentine
L’Argentine récupère l’organisation de cette 11e édition de la Coupe du monde de football en cette année. Avec un joueur aux qualités exceptionnelles, Mario Kempes, l’Argentine s’impose devant les Pays-Bas qui essuient leur deuxième défaite consécutive en finale de la Coupe du monde. L’Argentine entre alors dans l’histoire de la Coupe du monde.

1982 : Paolo Rossi propulse l’Italie à son troisième sacre en Espagne
L’Espagne donne l’opportunité à l’Italie d’accéder, pour la troisième fois, au sacre mondial. L’Italie a bénéficié de la fougue de Paolo Rossi, sorti de la prison, pour propulser sont pays à ce sacre. Durant cette phase de finale, l’Italie a joui de la brillante prestation du vieux joueur de la Coupe du monde, le gardien de but âgé de 40 ans, Dino Zoff. Un fait rocambolesque  a retenu l’attention des sportifs. Lors du match du tour préliminaire France-Koweit, un émir du Koweit est descendu sur le terrain pour faire annuler un but et l’arbitre s’est laissé faire. A cette édition, les tirs au but ont fait leur apparition en demi-finale France-République fédérale d’Allemagne.

1986 : La « Main de Dieu de Maradona »  au Mexique
Suite à des calamités naturelles, la Coupe du monde de 1986 est délocalisée de la Colombie au Mexique qui l’organise pour la deuxième fois sans succès. L’Argentine, avec un Diego Maradona, ‘’ La main de Dieu’’ fait sensation au Mexique. Pour la petite histoire, le 22 juin 1986, lors du quart de finale Argentine-Angleterre, Maradona inscrit un but de la main et l’attribue à ‘’la main de Dieu’’, ce qui fait monter la tension entre les deux pays depuis la guerre des malouines. Cinq minutes plus tard, il marque un but spectaculaire après avoir tout balayé sur son passage, dribblant toute la défense anglaise y compris le gardien de but. L’Argentine remporte pour la seconde fois la Coupe du monde face à l’Allemagne, qui perd deux fois consécutives en finale comme les Pays-Bas. Du joueur de champ au coach, Diego MaradonaA s’est fait une célébrité à problèmes dans les milieux du football mondial.

 1990 : le Cameroun avec Roger Milla en révélation en Italie          
L’Italie revient à la charge par l’organisation de cette 14e édition de la Coupe du monde de football. L’Allemagne remonte, pour la troisième fois, sur la première marche du podium, au terme de sa victoire devant l’Argentine tenant du titre, sur le score d’un but à zéro, obtenu sur pénalty par Andreas BrehmeR. Roger Milla, âgé de 38 ans, aura été la révélation avec sa danse au coin du corner après un but marqué. Il a été considéré comme le premier joueur à exécuter une danse pour manifester sa joie et celle de son équipe. Tout le monde se doutait de la performance du Cameroun qui a battu l’Argentine avec Diego Maradona (1-0) en match d’ouverture. Roger Milla inscrira quatre buts lors de cette phase finale. Le Cameroun sera le premier pays africain à atteindre le quart de finale, lavant ainsi les déboires enregistrés par l’ex-zaïre en 1974 en Allemagne. L’inexpérience des compétitions de haut niveau avait contribué à l’éjection du Cameroun par l’Angleterre. A partir de cet exploit, le football africain avait commencé à être pris au sérieux. L’Italie se fiche à son tour aux pays organisateurs non vainqueurs.

1994 : Maradona contrôlé positif aux États-Unis d’Amérique
L’Amérique du nord entre dans la danse d’organisation de la Coupe du monde, pour la première fois, en 1994 avec les Etats Unis d’Amérique. Au pays de l’Oncle Sam dominé par le football soccer et le baseball, le Brésil s’affiche et dame le point à l’Italie. La première finale de la Coupe du monde qui se termine aux tirs au but. Roger Milla, à 42 ans, et le plus vieux butteur de cette édition. L’Agence mondiale d’anti dopage se met en action. Diego Maradona est contrôlé positif. Sa personnalité devient un sujet à controverses. Les Etats-Unis allongent la liste des pays organisateurs perdants à domicile.

1998 : la France se paye la tête du Brésil
Organisatrice de la 16e édition de la phase finale de la Coupe du monde pour la deuxième fois, la France n’a pas eu pitié du Brésil dont elle s’est payée la tête en finale, au stade Saint-Denis à Paris, qui venait d’être inauguré. Deux buts de la tête du Franco-Algérien Zinedine Zidane « Zizou » et un autre d’Emmanuel Petit coupent le souffle aux Brésiliens aux ultimes minutes du match. Le marquoir du stade s’était arrêté à trois buts a zéro. Qui aurait cru qu’Aimé Jacquet et ses ouailles allaient ridiculiser le Brésil de la sorte ? La France complète à cet instant la liste des pays organisateurs, vainqueurs à domicile. Malgré cette éclatante victoire à l‘honneur de la France, un certain Jean Marie Lepen a traité les Tricolores d’une équipe multiraciale, pourtant la présence du président français, Jacques Chirac, au stade avait réarmé moralement l’équipe pour arriver à conférer l’honneur à la France par ce prestigieux exploit, inédit jusque là. Sachant partir à temps et avec honneur, le coach Aimé Jacquet s’est retiré de l’équipe nationale juste après ce triomphe. La Croatie a fait sensation avec son feu follet Davor Suker.

2002 : Papa Bouba Diop et le Sénégal en quarts de finale au pays du soleil levant
La Coupe du monde de football, à l’instar du flambeau olympique, après avoir voyagé entre l’Amérique et l’Europe, atterrit en Asie, en 2002. Le Japon, dit le pays du soleil levant, et la Corée du sud, sont les coorganisateurs. Une avant première dans l’histoire de la Fifa. L’Afrique signale sa présence de façon spectaculaire par sa victoire d’un but à zéro face à la France, détentrice du titre, but de Papa Bouba Diop. La France sort de la compétition sans marquer un moindre but. Un peu comme le Cameroun qui avait battu, en 1990, l’Argentine en Italie, tenant du titre pour arriver aux quarts de finale.        
Le Sénégal a emboîté le pas au Cameroun pour terminer aussi sa course à cette étape de la compétition. Le Brésil a pris la température de l'Allemagne en finale, Ronaldo est sorti meilleur buteur avec huit buts.  C'est depuis la Coupe du monde de 1982 aux États-Unis pue la race de meilleur buteurs s'était arrêtée à six buts. Malgré les huit buts de Ronaldo, Just Fontaine continue à battre le record avec ses treize buts inscrits en 1958, en Suède. La Corée du sud se fiche premier pays asiatique à atteindre la demi-finale.

2006: meilleure performance du Portugal en Allemagne
L 'Allemagne permet à l'Italie de remporter son quatrième titre de champion du monde de football devant la France aux penalties (5-3) après prolongation alors que la fin du temps réglementaire affichait un but partout. L'Allemagne perd une fois de plus à domicile, battue par l’Italie en demi-finale (2-0). Demi-finaliste, le Portugal réalisera sa meilleure performance de l'histoire de la Coupe du monde.

2010: le Ghana à un pas de la demi-finale en Afrique du Sud
La République sud-africaine est le premier pays d'Afrique à abriter cette épreuve mondiale. Elle est  également comptée parmi pays organisateurs à ne pas  franchir le  cap des poules. Mais l 'Afrique n'en sortira pas sans parler d'elle comme en 1990 avec le Cameroun et en 2002  avec le Sénégal. Ces deux pays africains avaient créé la sensation. Cette fois -ci, c'est le Ghana qui invite à respecter le football africain. Arrivé aux quarts de finale au pays de Nelson Mandela, le Ghana était prêt de relever le défi, écrivait James Golden Eloué des Dépêches de Brazzaville, n’eut été la main, pas de Dieu, mais de Luis Saurez couplée au penalty manqué par Gyan Asamoha. Lors du match contre l’Uruguay, le Ghana serait en demi-finale. Pour cette 21e édition, l'Afrique aura-t-elle du répondant ? C’est ce que nous verrons dans quelques jours en Russie.
A cette édition de l’Afrique du Sud, un certain pronostiqueur du mon de Paul le Poulpe avait prédit la victoire de l'Espagne qui avait effectivement mis fin aux rêves des Pays-Bas de gagner une Coupe du monde après plusieurs tentatives. L'Espagne a bel et bien gagné son titre face aux Pays-Bas (1-0), but de Iniesta à la 117e mn.

2014: l'Allemagne ridiculise le Brésil
Le Brésil organise la phase finale de la Coupe du monde de football et se fait ridiculiser à domicile par l'Allemagne en finale (7-1). C'est le premier score lourd d'une finale de Coupe du monde. À cette 20e édition, les sportifs du monde ont salué et apprécié le faire-play des Brésiliens qui n'ont pas versé dans les actes de chauvinisme, acceptant leur triste sort en toute sportivité. Il y a lieu de souhaiter qu'il en sera de même en Russie au cas où cette situation pourrait se répéter.

Notons que la Coupe du monde de football a produit huit champions dont cinq pays européens : l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, l’Angleterre et la France contre trois pays de l’Amérique : le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay. Le Brésil est le seul pays à être titré à l’extérieur du pays. 

 

 

 

 

 

Pierre Albert Ntumba

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