Cour constitutionnelle : l’UE souhaite plus de transparence dans le traitement des recours

Jeudi 30 Août 2018 - 17:00

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La Haute juridiction du pays ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) sont appelées à agir en toute impartialité, en ce moment crucial du processus électoral, a indiqué Maja kocijancic, la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité.

L’Union européenne (UE) suit de près l’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Aussi a-t-elle exprimé, dans une déclaration rendue publique le 30 août par la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité, Maja kocijancic, sa satisfaction à la suite du retrait du chef de l’État, Joseph Kabila, de la présidentielle. Un geste qui a permis, selon l'UE, de booster la dynamique électorale actuellement à l’étape des recours introduits à la Cour constitutionnelle par les candidats à la députation nationale et à la présidentielle invalidés par la Céni. 

L'heure est à présent à l’attente des listes définitives des candidats après traitement de leurs dossiers par la Haute cour, une nouvelle étape clé vers le scrutin du 23 décembre. Des faits que l’UE considère comme des avancées significatives, tout en exhortant la Cour constitutionnelle à plus de responsabilité et de transparence dans le traitement des différents recours.

« Les décisions de la Cour seront cruciales afin de renforcer la confiance dans le processus électoral. La Cour ainsi que la Céni doivent agir en toute transparence et impartialité, conformément à la législation congolaise », a indiqué l’UE qui a réitéré son vœu d’un processus électoral véritablement inclusif. Un processus pouvant aboutir « à des élections crédibles, transparentes et pacifiques, facteurs indispensables pour arriver à un résultat accepté par toutes les parties et à une stabilisation durable en RDC ».

Pour l’UE, l’ouverture de l’espace politique et démocratique, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que la mise en œuvre des mesures de décrispation restent nécessaires pour le succès des élections. Elle souligne que la suite du processus électoral ainsi que la bonne conduite des scrutins dépendront de la suite à réserver à la mise en œuvre des recommandations de l'Organisation internationale de la Francophonie mais aussi de la définition d'un consensus à trouver autour de l'utilisation de la machine à voter, sans oublier la liste électorale finale en attente de publication.

L’UE s’est dit, par ailleurs, disposée à appuyer le processus électoral en concertation avec les acteurs politiques congolais concernés. Elle continuera de travailler en étroite coopération avec les pays de la région, l’Union africaine, la SADC et les Nations unies qui sont censés jouer un rôle essentiel vers le chemin des élections.

 

 

Alain Diasso

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