Cours d’espagnol latino-américain : l’ambassade du Venezuela octroie des diplômes aux admis du premier niveau

Jeudi 19 Décembre 2019 - 20:00

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La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu au lycée Joseph-Chaminade de Brazzaville, le 17 décembre, coïncidant avec le 189e anniversaire de la mort de Simon Bolivar, dont la salle porte le nom.

Après trois mois d’apprentissage, les deux cent trente-deux Congolais, détenteurs des diplômes de la langue espagnole latino-américaine, passent au niveau 2. Les cours débuteront en janvier 2020 pour une durée de trois mois.

La cérémonie de remise de ces diplômes s’est déroulée en présence des ambassadeurs d’Italie (pays dans lequel Silmon Bolivar a juré pour la liberté de l'Amérique) ; de la Guinée équatoriale (pays africain où l' espagnol est parlé) ; du nonce apostolique ; de l’attaché culturel de l’ambassade de Chine ; du doyen de la faculté des lettres de l’université Marien-Ngouabi ; du proviseur du lycée Chaminade ; du conseiller du ministre des Hydrocarbures ; et du directeur de l’institut Confucius.

L’ambassadeur de la République populaire bolivarienne du Venezuela, José Anibal Marquez, a remercié toutes ces personnalités, venues soutenir la jeunesse congolaise. « Leur présence met en évidence cette volonté de fraternité d’union entre les peuples, et de soutien à la République du Congo et aux intérêts supérieurs de nos peuples. C’est une vision diplomatique Sud-Sud pour le développement de ces peuples. Dire même que c’est un effort important que notre pays, malgré les blocus, malgré l’ingérence, avec la volonté de paix du peuple vénézuélien, met en évidence », a déclaré l’ambassadeur.

Cette cérémonie a été dédiée par les jeunes à la mémoire du libérateur Simon Bolivar. L’ambassadeur du Venezuela a profité de l’occasion pour informer les apprenants que Simon Bolivar, à peine 22 ans, avait juré, en Italie, qu’il ne donnait pas de repos à son âme ni à son bras tant que les chaînes du colonialisme espagnol ne seraient pas rompues.

Des progrès significatifs

Pour l’ambassadeur, en trois mois d’apprentissage, il y a eu un progrès significatif. A propos, un professeur espagnol lui a dit que les jeunes africains ont une ouïe très développée, ce qui les facilite de bien s’exprimer, en dépit du fait qu’il y a une pluralité des langues parlées en Afrique ; des langues qu’on appelle par discrimination dialectes. D’où, a-t-il poursuivi, en peu de temps, il y aura un nombre important des Congolais qui parlent l’espagnol latino-américain. Déjà en quatre années, ils ont formé plus de deux mille apprenants, et cette année ils viennent de former deux cent trente-deux.  

José Anibal Marquez, a indiqué que l’an prochain ils auront une salle à la faculté des lettres ainsi qu’un laboratoire pour la pratique de la langue espagnole latino-américaine. Il a promis l'établissement d'une union entre ceux qui apprennent l’espagnol à la faculté des lettres de l’université et ceux de l’ambassade; d'un contact par internet et par conférence avec les jeunes qui apprennent l’espagnol latino-américain à l’université de Khartoum, au Soudan, et ceux qui sont ici. Pour José Anibal Marquez, tout ceci est une démonstration de l’esprit de Simon Bolivar.

Rappelons que ces cours sont organisés conjointement par l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela, l’Université Marien-Ngouabi et les ministères en charge de l’Éducation du Congo.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Les personnalités présentes à la cérémonie de remise des diplôme / DR Photo 2 : L'ambassadeur du Venezuela posant avec un échantillon des récipiendaires / DR

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