Covid-19 : l’ONG Alto préoccupée par la situation des élèves et étudiants congolais à l'étranger

Samedi 27 Juin 2020 - 16:50

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Le président de l’organisation Action pour la lutte contre le trafic et la traite des êtres humains (Alto), Paraiso Paka Abdou Raimi Vincent, s'est plaint, le 26 juin,  à l'occasion d'un point de presse animé à Pointe-Noire, du sort des élèves et étudiants congolais bloqués à l’étranger depuis l’apparition de la pandémie.

Le président d'Alto a expliqué que ces élèves et étudiants sont dans une situation de détresse. Parmi ces derniers se trouvent de nombreux mineurs dont six évoluent à l’école de football KSA Académie de Douala au Cameroun. « il y a aussi des cas similaires d’autres enfants se trouvant dans la même situation à Yaoundé, au Bénin, au Ghana, au Sénégal. Certains parents sont rentrés en contact avec le consulat du Congo à Douala pour rassurer les autorités consulaires de leur bonne volonté de payer les billets d’avion retour de leurs enfants comme l'avaient fait ceux du Gabon et d'autres pays à travers le monde. Mais le constat est que les choses stagnent du côté des autorités habiletées » a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’orateur a aussi fait part de son indignation sur la maltraitance d’une fillette béninoise âgée de 9 ans par la commerçante Naimath à Brazzaville. "Le 22 janvier 2020, nous avons envoyé un courrier, à titre d’information que le consulat du Bénin à Brazzaville avait accusé réception le 23 janvier de la même année, sur la continuité de la maltraitance de cette fillette par la commerçante Naimath et deux de ses copines. Cette enfant a cessé d'aller à l'école à cause de cette situation de maltraitance », a indiqué le président d'Alto. Pour Paraiso Paka, cette fillette continue de souffrir et n’avait jamais été retirée auprès de son bourreau. Les informations à la possession du président de l'association  indiquent que la commerçante Naimath se prépare pour faire voyager au Bénin cette fille dans un vol spécial. « Ceci serait contraire à l’accord bilatéral sur la lutte contre la traite des enfants signé entre le Bénin et le Congo. Aussi, cet acte viole la loi 4-2010 du 14 juin 2010 portant protection des enfants en République du Congo et les textes de la convention de Palerme dont les deux pays sont signataires », a-t-il conclu.        

 

 

 

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le président de l'assocition Alto

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