De l’orgueil italien dans la nouvelle capitale de Guinée Equatoriale

Des louanges ont afflué de toutes parts ces derniers jours à la Guinée Equatoriale. Au cœur de l’Afrique centrale, ce pays a su tirer son épingle du jeu en matière d’infrastructures de toutes sortes. La volonté du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a permis le titanesque transfèrement de la capitale vers Djibloho, inaugurée lundi, jour de fête nationale, en présence de nombreux hôtes de marque. C’est le couronnement d’une volonté politique. Car, comme devait le souligner le président Denis Sassou Nguesso à l’issue des festivités, la «Guinée Équatoriale est partie presque de zéro au moment où le président Obiang Nguema est arrivé aux affaires en 1979 ».

Cette réalité est aussi le concours de plusieurs talents qui se sont mis au service de l’idéal national équato-guinéen de poursuivre des objectifs de décentralisation et de développement. C’est le cas de la multinationale italienne Groupe Piccini. Basée à Pérouse, au centre de l’Italie, la société a porté à terme la réalisation du Grand Hôtel Djibloho. Il s’agit d’un complexe résidentiel réalisé avec ce que l’Italie compte de mieux en savoir-faire grand standing.

Le marbre de l’hôtel est venu de Carrare, en Toscane (Centre-nord de l’Italie), les lampadaires sont de la célèbre société Murano. Le Groupe Piccini est une référence dans son domaine. C’est lui qui a réalisé le stade de la Juventus de Turin, la Juventus Stadium. En Guinée Equatoriale, il poursuit ou a terminé la réalisation de mille logements sociaux. Des écoles sont en train de pousser à travers le pays, ainsi qu’un stade sous sa houlette. En Italie, on s’enorgueillit d’avoir porté une empreinte indélébile dans l’accomplissement de l’œuvre immense de Djibloho. D’autres sociétés italiennes se sont déployées pour livrer routes et autoroutes à temps.