Découverte : les maires francophones émerveillés par les œuvres d’art congolaises

Mardi 19 Juin 2018 - 14:15

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Les gestionnaires des villes francophones, en séjour de travail à Brazzaville, ont visité, le 16 juin, l’exposition des œuvres d’art venant du musée national, organisée à Kintélé. 

L'exposition a eu lieu du 12 au 16 juin, sur le thème « Le Congo profond : une diversité d’aires culturelles serties dans le même écrin ». Elle a été une occasion de faire la représentation des aires culturelles congolaises. En effet, les œuvres exposées ont répondu aux critères esthétique, technique et sémantique, suscitant des émotions des visiteurs.

 « Les fresques sont parfois plus que les êtres. Les morts ne sont pas morts. L’Afrique est une aire, nos ancêtres faisaient les mêmes choses en Afrique de l’ouest, du centre ou de l’est », a déclaré El Hadj Saar, élu de Dakar, représentant le maire de cette ville.

« Il y a juste des papiers et des formalités administratives qui séparent l’Afrique. Nous sommes les mêmes fils de la même nation. Il y a certaines considérations qui nous font dire qu’on n’est pas du même pays mais l’Afrique reste un et indivisible », a fait savoir, pour sa part,  Halimatou Mounkaila, maire du deuxième arrondissement de la ville de Niamey, au Niger.

De même, le président des villes et communes de la Côte-d’Ivoire, Paulin Claude Daho, a souligné qu’« au moyen de l’exposition, la ville de Brazzaville et l’Unesco aident les gens,  notamment les jeunes générations à retrouver le schéma initial du mariage jusqu’à la mort à travers la danse kiebe-kiebe et le vécu ».

De son côté, le directeur du Festival panafricain des musiques (Fespam) et conseiller socio-culturel du maire de Brazzaville, Gervais Hugues Ondaye, a complimenté l'exposition en ces termes: « Le cosmos est l’humain mais ce qui est sûr, Brazzaville, ville créative de l’Unesco et au centre de la diversité culturelle, s’appuie également sur sa diversité ethnique. L’exposition a permis de revisiter les charges culturelles de toutes les communautés vivant à Brazzaville. On se projette aussi dans l’africanité à travers la similitude entre les objets exposés ici. On est heureux de constater que chaque maire a pu retrouver un point de convergence ».

Le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, a, quant à lui,  reconnu le lien historique existant. « Nous avons financé cette exposition, parce que cela fait revivre une partie de l’histoire de notre pays. Dans le cadre de la coopération ville-ville, il est normal que nos enfants et hôtes sachent l’histoire du Congo. L’Afrique s’est reconnue à travers l’Afrique », a-t-il indiqué.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les maires attirés par les œuvres d'art (Adiac)

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