Développement durable : le Congo s’emploie à lutter contre la pêche illicite

Samedi 14 Octobre 2017 - 13:15

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Le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, a organisé le 13 Octobre à Brazzaville, un focus sur le système VMS de surveillance des navires de pêche. A cet effet, les experts de la société Collecte localisation satellite (CLS) ont exposé sur l’importance de cette technologie.

 

Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans la logique des directives de la Commission régionale des pêches du Golfe de Guinée (COREP) qui « définit un cadre approprié pour la mise en œuvre des bases de données régionales et de procédures d’échanges d’informations indispensables dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée, non réglementée » , a déclaré Henri Djombo.

Au cours de cette réunion, il a évoqué le rôle du système de surveillance des navires de pêche qui consiste à suivre, contrôler et surveiller les activités halieutiques de manière productive et rentable. Ce système transmettra au département des pêches « des informations précises, en temps réel, sur la position, la vitesse et l’activité des navires de pêche dans sa zone de réglementation ».

Selon Henri Djembo, cette technologie permettra de préserver l’intégrité, d’atténuer la vulnérabilité et de développer la résilience du patrimoine marin par la mise en place des mesures de protection efficaces.

La société CLS avec ses 30 ans d’expérience dans la lutte contre la pêche illicite, accompagne les Etats à pouvoir exercer une gestion de pêche durable, à contrôler et améliorer les conditions de pêche des bateaux. Elle utilise des techniques comme la surveillance du navire par l’identification d’un comportement, la gestion de la flotte de pêche. Le système est alerté lorsqu’un bateau traverse une zone interdite et évalue les zones de pêche les plus favorables.

Les experts de ladite société ont abordé plusieurs points qui peuvent permettre d’assurer : la mise en place d’un système performant pour gérer et exploiter les stocks de ressources halieutiques de manière durable (par un système d’information de pêche); le développement des compétences halieutiques (halieutes, cadres, ingénieurs, opérateurs, observateurs, inspecteurs) du Congo; l’éradication de la pêche illégale et non réglementée et préserver l’activité économique liée à la pêche ; l’assise de l’autorité des institutions nationales et administratives dans la gestion de l'environnement marin.

Wiss Diaz, l’un des experts, a donné l’exemple des pays comme la Mauritanie (qui a refait son économie bleue), l’Indonésie et le Kenya qui ont eu à faire appel au CLS pour les aider à mieux gérer le secteur de la pêche.

Rappelons que cette société avait débuté en 2012 une coopération avec les pêcheurs amateurs et qui s’est par la suite arrêtée.

« Il va falloir que les procédures de contrôle soient pertinentes pour éliminer les facteurs des navires qui fraudent dans notre espace marin, il faudra le faire », a signifié Henri Djombo, annonçant la ratification prochaine du projet de loi sur la pêche maritime.

Christie Gany Pambou et Hugue-Lovie Mikanou (stagiaires)

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